
Lucas Gobalou, membre de la délégation de l'intersyndicale, nous fait part de ses impressions à l'issue de la réunion d'hier
Les agents communaux de La Possession entament leur troisième jour de grève.
Force Ouvrière - l'un des quatre syndicats de l'intersyndicale - garde espoir que le conflit puisse se régler aujourd'hui.
"Nous avons senti que la mairie était prête à revenir sur sa décision. Mais la tenue du conseil municipal à 17h ne nous a pas donné ce temps", a évoqué Lucas Gobalou, secrétaire général adjoint FO, hier, lors des discussions fixées à 14h.
Habitué des bras de fer engagés avec les 1ers magistrats des collectivités communales, le syndicaliste reconnaît que la maire de la Possession a fait preuve d'un courage incroyable en proposant ce plan de redistribution des primes entre agents. Mesure ô combien impopulaire et sans doute rarement utilisée par un maire en place.
Le seul hic, selon lui, vient dans la présentation faussée de cette redistribution qui touche, certes des cadres, mais sur leur salaire net. C'est une perte de pouvoir d'achat inacceptable selon lui. Le syndicaliste aurait été par exemple plus favorable, à la limite, à une remise à plat du système des primes. Mais c'est un combat qui vaut autant pour La Possession que pour beaucoup d'autres communes selon lui. A l'exception près que chez les maires installés depuis longtemps, la pression exercée sur le personnel est important. En conséquence, les lignes sont plus difficiles à bouger.
Aucun rendez-vous n'était ce matin calé avec la maire et son DGS, mais le syndicaliste se dit confiant pour qu'une rencontre se tienne. Car en face, la mobilisation ne faiblira pas, dit-il.
Force Ouvrière - l'un des quatre syndicats de l'intersyndicale - garde espoir que le conflit puisse se régler aujourd'hui.
"Nous avons senti que la mairie était prête à revenir sur sa décision. Mais la tenue du conseil municipal à 17h ne nous a pas donné ce temps", a évoqué Lucas Gobalou, secrétaire général adjoint FO, hier, lors des discussions fixées à 14h.
Habitué des bras de fer engagés avec les 1ers magistrats des collectivités communales, le syndicaliste reconnaît que la maire de la Possession a fait preuve d'un courage incroyable en proposant ce plan de redistribution des primes entre agents. Mesure ô combien impopulaire et sans doute rarement utilisée par un maire en place.
Le seul hic, selon lui, vient dans la présentation faussée de cette redistribution qui touche, certes des cadres, mais sur leur salaire net. C'est une perte de pouvoir d'achat inacceptable selon lui. Le syndicaliste aurait été par exemple plus favorable, à la limite, à une remise à plat du système des primes. Mais c'est un combat qui vaut autant pour La Possession que pour beaucoup d'autres communes selon lui. A l'exception près que chez les maires installés depuis longtemps, la pression exercée sur le personnel est important. En conséquence, les lignes sont plus difficiles à bouger.
Aucun rendez-vous n'était ce matin calé avec la maire et son DGS, mais le syndicaliste se dit confiant pour qu'une rencontre se tienne. Car en face, la mobilisation ne faiblira pas, dit-il.