Par 277 voix contre 253, les députés ont adopté hier soir en seconde lecture le projet de loi de réforme territoriale qui fixe à 13 le nombre de régions métropolitaines.
Le scrutin a été nettement plus serré qu’en première lecture, en raison principalement d’un durcissement des écologistes et des centristes qui ont basculé de l’abstention à un vote hostile.
Le projet de loi fusionnera bien l’Alsace avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne, le Nord-Pas-de-Calais avec la Picardie, et la région Midi-Pyrenées avec le Languedoc-Roussillon, trois fusions vivement contestées.
Les autres fusions sont moins polémiques: le Poitou-Charentes avec le Limousin et l’Aquitaine, les deux Normandies, la Bourgogne et la Franche-Comté et enfin le Rhône-Alpes avec l’Auvergne.
Afin de mettre au point un texte commun aux deux assemblées, une commission mixte paritaire se réunira le 27 novembre.
Pour rappel, le Sénat avait proposé une carte à 15 régions, le gouvernement 14 et les députés étaient restés sur une carte à 13 régions. Le texte devra encore passer par une lecture définitive devant les députés et les sénateurs, avant son adoption probablement vers le 20 décembre, par l’Assemblée nationale.