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La question iconoclaste des temps modernes : « Comment est-on passé de l’animal à l’homme ? »

La dernière théorie de l’évolution (l’évolution buissonnante) n’est pas en contradiction avec le fait qu’à un moment donné, l’un des mammifères de la création, s’est fortement distingué des autres animaux, et s’est progressivement écarté de l’animalité. C’est ce point précis qui est intéressant, surtout du fait des dérives actuelles de cette espèce atypique. Pourquoi cette […]

Ecrit par Association-Energie-Environnement – le mercredi 28 décembre 2022 à 09H51

La dernière théorie de l’évolution (l’évolution buissonnante) n’est pas en contradiction avec le fait qu’à un moment donné, l’un des mammifères de la création, s’est fortement distingué des autres animaux, et s’est progressivement écarté de l’animalité. C’est ce point précis qui est intéressant, surtout du fait des dérives actuelles de cette espèce atypique. Pourquoi cette dérive ? Pourquoi l’animal humain est-il sorti du cadre apparemment très cohérent des grands équilibres naturels ? Aucun autre animal sur Terre ne possède une capacité de destruction aussi radicale. C’est pour tenter de répondre à toute ces questions qu’il est peut-être intéressant de se pencher sur le moment ou l’animal humain a disjoncté, a muté, s’est désolidarisé du milieu naturel qui l’a vu naître.

Oui, les choses, dans la nature, sont compliquées. A part ce prodigieux équilibre naturel global, rien ne semble linéaire. Des milliers d’interactions se croisent et s’entrecroisent, s’additionnent ou s’annulent. La lignée humaine elle-même n’est pas homogène puisque des variantes de l’espèce humaine ont existé. N’est-il pas surprenant que d’un côté, tous nos cousins humains ont disparu et que de l’autre, Homo sapiens ait proliféré exagérément ? Nos amis scientifiques, l’américain Wrangham et le français Hladick apportent un début d’explication. Selon eux, ce serait la consommation d’aliments cuits (probablement complétée par la maîtrise du feu) qui serait l’élément déclencheur d’un ahurissant processus conduisant à l’hégémonie humaine actuelle. L’homme serait un accident de la nature et, semble-t-il, un cas unique. Et là, les choses commencent à s’éclaircir. Comment en effet imaginer qu’un animal trouve le moyen de consommer des aliments cuits ? Quasiment impossible, sauf quelques variétés de singes consommant des noix brulées par un incendies et qui crues seraient immangeables. Mais, une variété de mammifère (on est beaucoup moins sûr aujourd’hui que notre ancêtre soit un singe), par un concours de circonstances assez ahurissant, aurait progressivement été amené à consommer de plus en plus d’aliments cuits. Voir à ce sujet les travaux d’un autre chercheur DG Coursey et ce passage intéressant : «  Coursey (1980) a longuement rapporté les travaux qui portent à créditer l’igname d’une interaction avec l’homme remontant « au Paléolithique africain, pour le moins, amenant une co-évolution dans la spéciation et l’hominisation. La concomitance de la Fête de l’igname des civilisations anciennes du golfe du Bénin avec les rituels solaires et son appropriation renouvelée par les royautés historiques de cette aire cadrent avec cet arrière-plan. Des jardins rituels, aux extrémités de l’Arc afro-mélanésien, au Ghana et en Nouvelle-Calédonie, exprimaient encore au début du siècle ces correspondances des clones et des clans de ces civilisations végéculturales. »

SOURCE :  http://www7.inra.fr/dpenv/degras06.htm

On le voit, Maugis n’est pas le seul à associer Igname et Hominisation. Quant à l’origine non simiesque de l’homme, se rapprocher des travaux de Yvette Deloison et d’autres, pour qui l’homme aurait une origine aquatique (théorie de la bipédie ancestrale). Voici le courrier à ce sujet, mis en ligne par ZINFOS974 le 26 avril 2021 :

« D’où venons-nous ? La question est si obsédante que, depuis qu’ils existent, les humains ont inventé mille combats, croyances, cultes, hypothèses, religions, théories. Les connaissances humaines avancent lentement dans ce domaine. Il s’agit en effet de remonter dans le temps, de plusieurs millions d’années et les traces laissées par ces lointains ancêtres sont rares. La dernière découverte en date mérite cependant que l’on s’y arrête. Nous ne descendrions pas du singe (merci mon Dieu !) mais d’un être bipède (le protohominoïde) qui existait bien avant leur apparition. De petite taille, il aurait vécu principalement dans un milieu semi-aquatique. Deux scientifiques de renom (Pascal Picq et Yvette Deloison), font remonter son apparition à plus de 15 millions d’années. Le chaînon manquant entre les singes et nous, serait enfin reconstitué. Et la lignée humaine n’aurait plus rien à voir avec la gente simiesque. Même si peu de scientifiques sont d’accord avec cette nouvelle théorie, voilà de quoi nous rassurer ? Source :  https://www.hominides.com/html/dossiers/bipedie.php

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