L’article 2 du projet de loi "vigilance sanitaire" permet la prolongation du pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022 si la situation sanitaire le permet. Le ministre de la Santé Olivier Véran avait appelé à "ne pas nous désarmer quand bien même le virus montrerait des signes de faiblesses, à rester vigilants, acteurs, actifs pour ne pas laisser la moindre prise au virus". 74 députés ont voté pour, 73 ont voté contre.
La députée Karine Lebon fait partie des opposants au projet de loi. "Selon les déclarations gouvernementales début septembre, le pass ne s’appliquait pas dans les territoires en état d’urgence sanitaire. Pourtant, la réalité était tout autre. L’état d’urgence a été levé la semaine dernière à La Réunion, mais le pass ainsi que l’obligation vaccinale des soignants s’y appliquaient déjà, en même temps que dans l’hexagone. Et en Martinique, Guadeloupe, Guyane, toujours en état d’urgence, le pass s’applique. Alors nous vous avons pris soit en flagrant délit d’incohérence, soit en flagrant délit de mensonge", a-t-elle déclaré.
La députée Karine Lebon fait partie des opposants au projet de loi. "Selon les déclarations gouvernementales début septembre, le pass ne s’appliquait pas dans les territoires en état d’urgence sanitaire. Pourtant, la réalité était tout autre. L’état d’urgence a été levé la semaine dernière à La Réunion, mais le pass ainsi que l’obligation vaccinale des soignants s’y appliquaient déjà, en même temps que dans l’hexagone. Et en Martinique, Guadeloupe, Guyane, toujours en état d’urgence, le pass s’applique. Alors nous vous avons pris soit en flagrant délit d’incohérence, soit en flagrant délit de mensonge", a-t-elle déclaré.