Le versement début 2019 de la prime exceptionnelle pouvant aller jusqu'à 1 000 euros, impulsé par les mesures d'urgence économiques et sociales (MUES) prises fin 2018 suite au mouvement des gilets jaunes, a eu des répercussions positives sur la progression des effectifs salariés à La Réunion. Celle-ci est en hausse de 2,7% en glissement annuel. Le nombre de salariés des secteurs privé et agricole connaît également une hausse au cours du premier trimestre 2019, de l'ordre de 2,5%.
Ce premier trimestre 2019 a été "dynamique" nous apprend l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) dans sa note de conjoncture du premier trimestre 2019, avec une hausse "conséquente" des effectifs salariés dans l'île. Le nombre de déclarations d’embauche est en hausse de 22,1 %, tant pour les contrats courts (+20,0 %) que pour les contrats longs (+24,4 %).
Les quatre zones d’emploi présentent des indicateurs à la hausse ce trimestre. L’évolution de l’emploi dans l’Est et le Sud est même supérieure à la moyenne régionale. Sur un an, le Sud, l’Ouest et l’Est affichent un certain dynamisme en matière d’emploi (+4,0 %, +3,0 % et +2,9 % respectivement). La masse salariale et le salaire moyen par tête augmentent de façon significative (+3,1 % et +0,9 % en glissement trimestriel), dopés par les mesures d’urgence économiques et sociales de la loi MUES du 24/12/2018. Le même constat est observé sur un an : +2,7 % et +0,1 %.
Ainsi, 24 115 salariés ont bénéficié d’une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat entre décembre 2018 et mars 2019 pour un montant moyen de 461 euros ; le montant médian s’élevant à 427 euros. Elle a été versée dans plus de 2 000 établissements, quelle que soit leur taille ; plus de 40 % du montant total versé concerne des entreprises de moins de 50 salariés. Notons la proportion importante des primes versées au montant maximal de 1 000 euros (33 %) ; celles dont le montant est inférieur à 100 euros ne représentent quant à elles que 1 % du montant total versé.
L’examen des bénéficiaires par domaine d’activité permet de constater qu’ils sont issus principalement des secteurs : autres services (hors hébergement et restauration ; 56,5 %), industrie (16,5 %), commerce (11,8 %) et construction (11,2 %).
Autres mesures importantes de la loi MUES pour soutenir le pouvoir d’achat : la défiscalisation des heures supplémentaires qui a bénéficié à 53 000 salariés au cours du premier trimestre 2019 ou la revalorisation de la prime d’activité d’au moins 100 euros supplémentaires à partir de février 2019.
Ce premier trimestre 2019 a été "dynamique" nous apprend l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) dans sa note de conjoncture du premier trimestre 2019, avec une hausse "conséquente" des effectifs salariés dans l'île. Le nombre de déclarations d’embauche est en hausse de 22,1 %, tant pour les contrats courts (+20,0 %) que pour les contrats longs (+24,4 %).
Les quatre zones d’emploi présentent des indicateurs à la hausse ce trimestre. L’évolution de l’emploi dans l’Est et le Sud est même supérieure à la moyenne régionale. Sur un an, le Sud, l’Ouest et l’Est affichent un certain dynamisme en matière d’emploi (+4,0 %, +3,0 % et +2,9 % respectivement). La masse salariale et le salaire moyen par tête augmentent de façon significative (+3,1 % et +0,9 % en glissement trimestriel), dopés par les mesures d’urgence économiques et sociales de la loi MUES du 24/12/2018. Le même constat est observé sur un an : +2,7 % et +0,1 %.
Ainsi, 24 115 salariés ont bénéficié d’une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat entre décembre 2018 et mars 2019 pour un montant moyen de 461 euros ; le montant médian s’élevant à 427 euros. Elle a été versée dans plus de 2 000 établissements, quelle que soit leur taille ; plus de 40 % du montant total versé concerne des entreprises de moins de 50 salariés. Notons la proportion importante des primes versées au montant maximal de 1 000 euros (33 %) ; celles dont le montant est inférieur à 100 euros ne représentent quant à elles que 1 % du montant total versé.
L’examen des bénéficiaires par domaine d’activité permet de constater qu’ils sont issus principalement des secteurs : autres services (hors hébergement et restauration ; 56,5 %), industrie (16,5 %), commerce (11,8 %) et construction (11,2 %).
Autres mesures importantes de la loi MUES pour soutenir le pouvoir d’achat : la défiscalisation des heures supplémentaires qui a bénéficié à 53 000 salariés au cours du premier trimestre 2019 ou la revalorisation de la prime d’activité d’au moins 100 euros supplémentaires à partir de février 2019.