Si le poste est vacant depuis décembre 2016, suite à la [démission de Jean-Yves Minatchy]urlblank:http://www.zinfos974.com/CGPER-Jean-Yves-Minatchy-sur-le-depart_a109475.html , le syndicat juge ce report nécessaire au bon déroulement de l’assemblée. « On a décalé parce qu’on est en retard dans la campagne sucrière. Sur Bois-Rouge comme sur le Gol. Et il faut du temps pour bien la préparer », justifie Jules Houpiarpanin, le porte-parole.
« Une seule liste »
Ce dernier est d’ailleurs [le candidat pressenti pour être tête de la liste]urlblank:http://www.zinfos974.com/Qui-est-Jules-Houpiarpanin-nouveau-porte-parole-de-la-CGPER_a110130.html . « Il a été désigné porte-parole, en principe c’est lui qui devrait être le président », anticipe Jean-Yves Minatchy, présent pour l’occasion.
Bien que des voix dissidentes se soient récemment fait entendre, la CGPER indique d’ores et déjà qu’il n’y aura qu’une seule liste. « Il y a une seule CGPER. Si on fait deux listes, c’est comme s’il y avait deux syndicats », considère en effet Jules Houpiarpanin, pour qui cette élection n’en sera pas moins « démocratique ».
Inquiétude des planteurs
Également préoccupée par les élections en 2019 de la chambre verte, la confédération tente de se montrer soudée malgré les querelles qu’elle préfère régler « en interne » avant l’assemblée générale. L’absence remarquée de Jean-Bernard Gonthier (vice-président de la CGPER) ce lundi est d’ailleurs expliquée par l’emploi du temps chargé du président de la chambre d’agriculture.
« Les divergences ne sont pas la priorité. On ne sait même pas si on va terminer la campagne sucrière », reprend Jean-Yves Minatchy. Isidore Laravine, trésorier de la CGPER, rappelle en effet l’inquiétude des planteurs, soulignant un manque de main d’œuvre pour la coupe de la canne et la « perte de richesse » par rapport à 2016.