
Manao dispose d'une chambre de naissance avec baignoire
MaNao, pour MAIson de NAissance de l'Ouest. C'est le nom de la structure qui ouvrira ses portes le 1er avril 2016 au sein du centre hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul. Une première à la Réunion.
Manao fait partie des neuf maisons de naissance autorisées à exercer par un arrêté du 23 novembre 2015, faisant suite à la loi du 6 décembre 2013 permettant l'expérimentation de ces structures alternatives. "C'était une réflexion en gestation depuis une dizaine d'années, avant même que l'arsenal juridique soit en place", souligne Laurent Bien, le directeur de l'hôpital.
"Le principe, c'est une sage-femme par patiente"
Portée par l'association Joie de Naître, "Manao est une structure indépendante gérée par des sages-femmes libérales, mais dont la sécurité est assurée avec la proximité de la maternité", indique Gladys Laravine, la présidente. "Outre les quatre sages-femmes libérales qui y exerceront, une hospitalière devrait nous rejoindre", précise-t-elle.
Manao fait partie des neuf maisons de naissance autorisées à exercer par un arrêté du 23 novembre 2015, faisant suite à la loi du 6 décembre 2013 permettant l'expérimentation de ces structures alternatives. "C'était une réflexion en gestation depuis une dizaine d'années, avant même que l'arsenal juridique soit en place", souligne Laurent Bien, le directeur de l'hôpital.
"Le principe, c'est une sage-femme par patiente"
Portée par l'association Joie de Naître, "Manao est une structure indépendante gérée par des sages-femmes libérales, mais dont la sécurité est assurée avec la proximité de la maternité", indique Gladys Laravine, la présidente. "Outre les quatre sages-femmes libérales qui y exerceront, une hospitalière devrait nous rejoindre", précise-t-elle.
Salle de consultation, de préparation et chambre d'accouchement, la maison de naissance se charge du suivi de grossesse, de la préparation à la naissance, de l'accouchement, du suivi post-natal et de la rééducation périnéale. Seules les grossesses à bas risque peuvent être prises en charge. "Le principe, c'est une sage-femme par patiente", explique Fany Deguibère, l'une des professionnelles qui exercera à Manao. "Et pour l'accouchement, on passe à deux sages-femmes pour une patiente".
Une centaine d'accouchements attendus sur une année
Pour Luc chevallier, le chef du service gynécologie et obstétrique, la mise en place de cette structure alternative n'a rien d'un pari fou. "Ça permet d'accoucher comme à la maison, mais on sécurise en offrant notre expérience médicale qui peut servir de recours à tout moment, si nécessaire. Il n'y a qu'une minute de trajet pour passer de Manao à notre salle d'accouchement en milieu hospitalier", assure-t-il.
Un concept qui a totalement séduit Sarah, future jeune maman. "Je voulais quelque chose qui soit le plus naturel possible. Mais dans le même temps, je ne rejette pas le côté médical, qui est rassurant en cas de souci. La maison de naissance correspond bien à la manière dont j'envisageais l'accouchement", confie celle qui devrait donner naissance en mai à son premier enfant.
L'expérimentation est lancée sur 5 ans, avec une évaluation tous les ans et un premier bilan au bout de deux ans. Avec budget annuel de l'Etat de 150 000 euros, la maison de naissance attend une centaine d'accouchements sur une année pleine. A noter également que l'espace pour cette structure est prévu dans le futur hôpital de Grand Pourpier.
Une centaine d'accouchements attendus sur une année
Pour Luc chevallier, le chef du service gynécologie et obstétrique, la mise en place de cette structure alternative n'a rien d'un pari fou. "Ça permet d'accoucher comme à la maison, mais on sécurise en offrant notre expérience médicale qui peut servir de recours à tout moment, si nécessaire. Il n'y a qu'une minute de trajet pour passer de Manao à notre salle d'accouchement en milieu hospitalier", assure-t-il.
Un concept qui a totalement séduit Sarah, future jeune maman. "Je voulais quelque chose qui soit le plus naturel possible. Mais dans le même temps, je ne rejette pas le côté médical, qui est rassurant en cas de souci. La maison de naissance correspond bien à la manière dont j'envisageais l'accouchement", confie celle qui devrait donner naissance en mai à son premier enfant.
L'expérimentation est lancée sur 5 ans, avec une évaluation tous les ans et un premier bilan au bout de deux ans. Avec budget annuel de l'Etat de 150 000 euros, la maison de naissance attend une centaine d'accouchements sur une année pleine. A noter également que l'espace pour cette structure est prévu dans le futur hôpital de Grand Pourpier.