Ils étaient une dizaine à zigzaguer entre les plots sur le circuit de la Jamaïque ce mercredi matin. Ces enfants, âgés de 7 à 13 ans, participaient au lancement officiel de la première École Française de Karting (EFK) liée à la Fédération française du sport automobile (FFSA).
Synchronisation des gestes, accélération, freinage et gestion de sa vitesse… ce sont les bases qu’ont appris ces petits pilotes lors de cette séance d’initiation encadrée par un moniteur diplômé et deux moniteurs en formation.
Jusqu’à présent, les parents intéressés devaient inscrire leurs enfants dans un club de karting, une activité sportive très coûteuse, pas donnée à tous. Avec l’achat du kart, l’équipement et la licence, les prix varient entre 1.500 et 3.000 euros.
75 euros la matinée
La nouvelle école de la Jamaïque, elle, fournit le kart et l’équipement et il ne reste plus qu’à payer les 75 euros par matinée et 40 euros de licence avant le premier cours. « Le but est de démocratiser ce sport, pour qu’il soit accessible à tous, explique Cédric Chane, moniteur référent à la fédération, et nous sommes actuellement à la recherche de partenaires et sponsors qui nous permettraient de diminuer le prix de chaque cours ».
Des cours qui devraient se tenir pendant les vacances scolaires et une fois par mois, par circuit, pour commencer. Car le circuit de la Jamaïque n’est pas le seul à ouvrir son école, les circuits de Saint-Anne et de Saint-Louis y participent également. « Les élèves pourront utiliser leur licence et participer aux cours des trois circuits de l’île », précise Cédric Chane.
« Nous avons beaucoup de demande et les parents vont sûrement s’y intéresser, pour la simple raison que l’enfant peut décider d’arrêter à tout moment, sans avoir eu à dépenser une somme trop importante », ajoute-t-il.
Pour Gérard Laravine, président de la piste, « il s’agit de ramener les jeunes vers ce loisir, car avec les préoccupations de parents, nous en avons de moins en moins ».
Si tout se passe comme prévu, les cours auront sûrement lieu les samedis matins, sur les trois circuits de l’île.
