« L’introduction sur le territoire réunionnais de ruminants de l’espèce ovine, porteurs de maladies classées en danger sanitaires de première et deuxième catégories inexistantes sur le territoire de La Réunion présenterait un risque tant pour la santé animale que pour la santé humaine, et serait susceptible d’induire de graves conséquences sanitaires sur les cheptels concernés », lit-on en effet dans l'[arrêté du 8 juillet]urlblank:http://www.reunion.gouv.fr/IMG/pdf/2019-2485.pdf dernier. D’autant plus que les conditions géoclimatiques spécifiques de notre île sont propices à la transmission des maladies, soulignent les services de l’État.
Parmi les dangers de première catégorie absents des cheptels réunionnais, sont notamment redoutés l’introduction du prion responsable de l’encéphalopathie spongiforme, la mycobactérie Mycobactrium bovis, le virus de la FCO sérotypes 4 et 8 de la fièvre catarrhale ovine, le virus de la fièvre de la vallée du Rift, le virus de la fièvre aphteuse. Dans la deuxième catégorie, la DAAF craint l’introduction du virus Visna Maedi.
La préfecture précise que cette suspension pourra être renouvelée « dans l’attente de la mise en place de plans de surveillance officiels permettant d’établir l’absence des dangers sanitaires sus-considérés sur le territoire, et des plans collectifs de surveillance et de protection ».