Lundi 30 mars, un collectif composé de médecins, infirmiers, pharmaciens, personnel pénitentiaire, personnalités politiques et d'avocats a déposé deux requêtes contre l'ARS et La Préfecture devant le tribunal administratif de Saint-Denis. L'audience s'est tenue ce matin.
Le collectif demande au tribunal d'ordonner à l'ARS et la préfecture, la mise en place d'un dispositif de dépistage complet et achevé au 15 avril, date de la fin du confinement. Leurs demandes portent également sur la mise en place des molécules d’hydroxychloroquine, d’azithromycine et de lopinavir/ritonavir indique RéunionLa1ère..
Plus précisément, il est demandé au tribunal d'établir la mise en place d'une liste des stocks disponibles dans l'île. Il est également demandé qu'il soit passé commande en nombre suffisant pour couvrir les besoins actuels et à venir de la population réunionnaise. La commande passée devra être rendue publique.
Le collectif demande à ce que le 15 avril intervienne en date butoir, assortie d'une astreinte de 5 000 euros par jour de retard une fois la fin du confinement passée.
Interrogé à la sortie de l'audience qui s'est tenue dans la matinée, un des avocats du collectif, Me Mihidoiri Ali, s'est dit "sidéré" par la position de l'ARS et la préfecture. "Ils sont restés dans une position qui consiste à dire qu'ils font ce qu'ils doivent faire. Or, les personnes dont nous sommes les avocats, à savoir des médecins, des pharmaciens, qui sont au contact de la population et qui voient sa souffrance, nous disent que les moyens ne sont pas mis à leur disposition pour pouvoir enrayer ce virus", déplore la robe noire.
Cette saisine du tribunal administratif intervient en ultime et dernier recours. Pour Me Ali, "la balle est désormais dans le camp du juge administratif qui a son mot à dire afin de protéger les Réunionnais contre le Covid-19". Réponse sous 48h.
Le collectif demande au tribunal d'ordonner à l'ARS et la préfecture, la mise en place d'un dispositif de dépistage complet et achevé au 15 avril, date de la fin du confinement. Leurs demandes portent également sur la mise en place des molécules d’hydroxychloroquine, d’azithromycine et de lopinavir/ritonavir indique RéunionLa1ère..
Plus précisément, il est demandé au tribunal d'établir la mise en place d'une liste des stocks disponibles dans l'île. Il est également demandé qu'il soit passé commande en nombre suffisant pour couvrir les besoins actuels et à venir de la population réunionnaise. La commande passée devra être rendue publique.
Le collectif demande à ce que le 15 avril intervienne en date butoir, assortie d'une astreinte de 5 000 euros par jour de retard une fois la fin du confinement passée.
Interrogé à la sortie de l'audience qui s'est tenue dans la matinée, un des avocats du collectif, Me Mihidoiri Ali, s'est dit "sidéré" par la position de l'ARS et la préfecture. "Ils sont restés dans une position qui consiste à dire qu'ils font ce qu'ils doivent faire. Or, les personnes dont nous sommes les avocats, à savoir des médecins, des pharmaciens, qui sont au contact de la population et qui voient sa souffrance, nous disent que les moyens ne sont pas mis à leur disposition pour pouvoir enrayer ce virus", déplore la robe noire.
Cette saisine du tribunal administratif intervient en ultime et dernier recours. Pour Me Ali, "la balle est désormais dans le camp du juge administratif qui a son mot à dire afin de protéger les Réunionnais contre le Covid-19". Réponse sous 48h.