En parallèle de la polémique sur son ouvrage dans lequel Frédéric Mitterrand est accusé de vanter ses expériences de tourisme sexuel, le ministre de la Culture tente désormais de se justifier suite à la révélation par le Quotidien de la Réunion de son implication dans un procès de La Réunion. Celui-ci avait témoigné en faveur de la famille des accusés dont son filleul, accusé de viol.
Dans la nuit de vendredi à samedi, les médias nationaux ont publié la lettre adressée au président de la cour d’Assises, également parue dans le Quotidien. Frédéric Mitterrand n’a pas manqué de réagir s’indignant de ces attaques portées contre lui. Celui-ci n’a pas mâché ses mots, exprimant son « dégoût et son indignation face à ces tentatives répétées et systématiques qui confinent à l’acharnement et à la chasse à l’homme« .
Il a expliqué, face aux médias nationaux, « j’ai apporté mon témoignage sur la moralité d’une famille, celle de mon ancienne maquilleuse sur France 2. Il y a des années, elle m’a demandé d’être le parrain de son fils qui porte mon prénom. Je ne l’ai vu que cinq fois dans ma vie. Je n’en sais pas plus. Je me suis occupé de cette femme et de son fils comme je me suis occupé d’autres personnes qui avaient besoin de moi. Si je m’appelais tartampion, je ne subirais pas les mêmes indignités« .
Frédéric Mitterrand a affirmé son intention de défendre en justice son « honneur » et sa « réputation ». Jusqu’ici, il ne précise pas contre qui il compte porter plainte.
Said Larifou, l’avocat des deux mineurs accusés de viol à La Réunion a déjà annoncé qu’il porterait plainte contre X « pour soustraction de document judiciaire« . Pour lui, la lettre se trouvait dans un dossier judiciaire et n’aurait jamais dû se retrouver sur la place publique.