Pour ceux qui ne la connaissent pas, Maëva Ghennam fait partie du casting des Marseillais vs Le Reste du Monde et a été célébrée dans plusieurs chansons (notamment, celle de Thabiti) mais a aussi tourné dans le dernier clip de Wejdene. Elle est aussi suivie par plus de 3 millions d’internautes sur Instagram.
Le sujet de la polémique
Tout a commencé suite à une opération esthétique du vagin. Maëva Ghennam faisait la promotion de son chirurgien sur Instagram et c’est alors qu’elle lance : « Je trouve que c’est super important d’avoir un beau vagin. Genre moi j’ai de la chance, j’ai vraiment un beau vagin. Genre, je n’ai pas les lèvres qui dépassent, mais il faut l’entretenir. Du coup c’est trop bien. Genre là c’est comme si j’avais 12 ans, genre. »
La séquence qui en soi était déjà polémique en faisant la promotion d’une telle opération pour « entretenir » son vagin a provoqué la colère des internautes lorsqu’elle a comparé le sien à celui d’une pré-adolescente.
Les excuses
Maëva Ghennam s’est par la suite excusée et a affirmé s’être « très très mal exprimée » et a précisé qu’elle ne parlait pas « de l’intérieur du vagin« , mais « juste du maillot« .
Elle a ensuite révélé qu’elle n’avait subi aucune opération : « Je n’ai pas fait refaire mon vagin. Je n’ai fait aucune chirurgie esthétique. J’ai un bon vagin. Il est très beau, il va très bien ! »
Réactions du gouvernement
Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du Ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, s’est adressée à la présidente du collège national des gynécologues et obstétriciens français, selon [Télé-Loisirs]urlblank:https://www.programme-tv.net/news/tele-realite/282540-cela-me-semble-poser-probleme-marlene-schiappa-condamne-les-propos-de-maeva-ghennam-apres-sa-video-polemique-sur-son-vagin-dune-fille-de-12-ans/ : « Cette vidéo partagée et vue des millions de fois sur les réseaux sociaux semble poser problème aux jeunes femmes qui la verront« , déclare-t-elle avant d’ajouter : « Je m’interroge sur le fait de promouvoir des pratiques chirurgicales spécifiques et non prouvées par des études scientifiques. » Elle rappelle enfin : « Les gynécologues sont engagés pour défendre les droits des femmes et les protéger. »