Ces mesures vont être inscrites dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2023, et seront présentées au conseil des ministres lundi prochain.
Auparavant, la gratuité de la pilule du lendemain sans ordonnance ne concernait que les moins de 26 ans. Pour les autres, il en coûtait entre 3 et 20 euros selon les médicaments, avec une possibilité de prise en charge partielle sur présentation d’une ordonnance.
« Il nous fallait lutter contre leurs difficultés d’accès à la contraception d’urgence, car on sait que son efficacité est maximale dans les 24 heures qui suivent le rapport à risque de grossesse », a expliqué François Braun dans les colonnes de 20 minutes. « Il nous faut protéger cet acquis essentiel pour les femmes », a-t-il ajouté en référence à la situation aux États-Unis.
Concernant le dépistage des IST, seul celui pour le VIH était gratuit. Le ministre de la Santé explique que cette décision a été prise suite au constat de « l’augmentation des infections sexuellement transmissibles, spécifiquement les chlamydias et le gonocoque ».
François Braun indique qu’un effort sur la prévention doit être fait. Selon lui, cette hausse a des causes « très compliquées » à définir et il admet « un défaut de prévention, d’information ou un relâchement plus global ».