« Le changement climatique est un symptôme de ce qu’est notre civilisation » affirme Christophe Rat, directeur régional de l’ARER (Agence Régionale Energie Réunion). L’intérêt de diffuser le film « La onzième heure » aux grands partenaires de la maîtrise de l’énergie (Edf, l’Ademe, la Région…) selon Christophe Rat est l’urgence que le développement de la Réunion évolue vers « une économie verte, une économie sans carbone et qui tienne compte du réchauffement climatique. L’état de la planète incarne peut être l’état de notre culture sociétale et de notre humanité ».
En présentant un tel film documentaire plutôt « alarmiste » sur l’avenir de la Terre, l’ARER a voulu interpeller ses partenaires sur l’importance du Développement Durable. Après la diffusion de « Home », un film didactique de Yann Arthus-Bertrand et coproduit par Luc Besson sur l’avenir de la planète, « La onzième heure » donne une vision pessimiste des conséquences du bouleversement climatique qui opère déjà à l’échelle mondiale depuis la fin du 20ème siècle et qui s’aggrave avec l’effet de serre et les activités industrielles des pays avancés.
Ce film, qualifié d’apocalyptique selon certaines critiques, ou encore de « la dernière heure terrestre » aborde la crise climatique actuelle comme une crise de civilisation, et non comme une catastrophe accidentelle… « Ce film nous montre qu’il faut qu’il nous faut revoir notre façon de penser et notre rapport avec la planète et notre environnement, voire notre rapport avec nous-même ».
En Europe, le film ne se sera pas diffusé en salle, mais sur Internet, en VOD (vidéo à la demande), avec retranscription télévision. Les associations le feront circuler dans les réunions publiques et le milieu scolaire. Ce serait aussi la première « sortie écologique » d’un film : pas de copie, pas de transfert de matériel en avion et une dépense d’énergie amoindrie. Il est même téléchargeable sur le site de la Fnac.