Une nouvelle souche du Covid-19 a été détectée chez plus de 1000 personnes venant principalement du sud de l’Angleterre.
Alors que l’Europe tente de contenir la nouvelle souche du coronavirus au Royaume-Uni, cette action semble avoir échoué car la souche est désormais présente sur le continent. L’Italie a détecté ce dimanche un premier cas de contamination par cette nouvelle souche, soupçonnée d’être plus contagieuse.
Cette nouvelle souche serait apparue mi-septembre à Londres ou dans le Kent (situé au sud-est de Londres), elle est à l’origine de 62% des contaminations enregistrées à Londres en décembre et de 43% dans le Kent. Cette nouvelle mutation contient 23 changements, selon le conseiller scientifique du gouvernement, Patrick Vallance. Il s’agit d’un « nombre inhabituellement grand », beaucoup étant « associés aux changements dans la protéine que le virus fabrique » et « à la manière dont le virus se lie aux cellules ou les pénètre », précise-t-il.
Plus tôt dans la journée de dimanche, l’Italie avait annoncé la suspension des vols en provenance du Royaume-Uni jusqu’au 6 janvier. « Nous avons le devoir de protéger les Italiens », a annoncé le ministre des Affaires étrangères.
C’est également le cas aux Pays-Bas, après la découverte d’un cas de contamination par cette nouvelle souche, « au début de décembre » selon le ministère néerlandais de la Santé, le gouvernement de Mark Rutte a annoncé la suspension dès dimanche de tous les vols de passagers en provenance du Royaume-Uni. Une décision également prise par la Belgique tandis que l’Allemagne a indiqué qu’elle envisageait « sérieusement » d’en faire de même.
Samedi soir, Boris Johnson a reconnu que la nouvelle variante du virus se transmet « bien plus facilement », « jusqu’à 70% de plus ». « Rien n’indique qu’il soit plus mortel ou qu’il cause une forme plus sévère de la maladie » ou qu’il réduise l’efficacité des vaccins, a-t-il ajouté.
Selon Patrick Vallance, cette nouvelle variante « se propage rapidement », et devient aussi la forme « dominante », ayant entraîné « une très forte hausse » des hospitalisations en décembre.