
L'avocat métropolitain de Rajaa E., 20 ans, une mule parisienne coincée à Gillot avec 682 grammes de cocaïne sur elle en novembre 2021, ne s'est pas démonté devant les magistrats de la cour d'appel ce jeudi matin. Il a tout simplement demandé la relaxe de sa cliente au prétexte que seulement deux des ovules qu'elle détenait avaient été examinés par les autorités compétentes.
"Dans les 54 autres, il y avait peut-être du bicarbonate de soude, du Doliprane, du lactose. Par ailleurs, la balance qui a permis de déterminer le poids de la drogue transportée n'était pas conforme", revendique la robe noire.
Erreur de jeunesse
Le 14 novembre dernier, un chien renifleur avait marqué la jeune femme de 20 ans en provenance de Paris Orly par un vol Corsair. Elle avait reconnu transporter ce qu'elle pensait être de la marchandise illicite sans pour autant imaginer "que c'était de la drogue". Comme d'habitude, pourrait-on malheureusement dire, le scénario est encore une fois le même. Une jeune adulte au casier judiciaire vierge, en difficulté financière et sociale, habitant en région parisienne, approchée par un contact promettant une belle virée au soleil : 1.000 euros cash au départ et 5.000 euros à la livraison à un second contact dont on enverrait la photo.
"C'est une erreur de jeunesse", a encore avancé la défense, exhortant la cour en cas de condamnation à choisir une peine sous surveillance électronique.
Autre question qui a fait débat dans le prétoire, le fait qu'en première instance, les réquisitions écrites des douanes, absentes au premier procès, n'aient pas été reportées sur le jugement. Est-il alors possible de faire droit aux 102.300 euros d'amende réclamés en appel ?
"J'ai pris conscience de la stupidité de mon acte", a avancé la prévenue qui avait elle-même acheté un aller simple pour elle et une amie, plutôt considérée par la cour comme "une surveillante". Cette dernière avait également été jugée le 17 novembre dernier devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, mais avait été laissée libre, son implication n'ayant pas pu être prouvée.
L'avocat général a requis la même peine qu'en première instance : 3 ans de prison et une interdiction de séjour à La Réunion pendant 5 ans.
La cour a mis sa décision en délibéré au 24 mars prochain.
"Dans les 54 autres, il y avait peut-être du bicarbonate de soude, du Doliprane, du lactose. Par ailleurs, la balance qui a permis de déterminer le poids de la drogue transportée n'était pas conforme", revendique la robe noire.
Erreur de jeunesse
Le 14 novembre dernier, un chien renifleur avait marqué la jeune femme de 20 ans en provenance de Paris Orly par un vol Corsair. Elle avait reconnu transporter ce qu'elle pensait être de la marchandise illicite sans pour autant imaginer "que c'était de la drogue". Comme d'habitude, pourrait-on malheureusement dire, le scénario est encore une fois le même. Une jeune adulte au casier judiciaire vierge, en difficulté financière et sociale, habitant en région parisienne, approchée par un contact promettant une belle virée au soleil : 1.000 euros cash au départ et 5.000 euros à la livraison à un second contact dont on enverrait la photo.
"C'est une erreur de jeunesse", a encore avancé la défense, exhortant la cour en cas de condamnation à choisir une peine sous surveillance électronique.
Autre question qui a fait débat dans le prétoire, le fait qu'en première instance, les réquisitions écrites des douanes, absentes au premier procès, n'aient pas été reportées sur le jugement. Est-il alors possible de faire droit aux 102.300 euros d'amende réclamés en appel ?
"J'ai pris conscience de la stupidité de mon acte", a avancé la prévenue qui avait elle-même acheté un aller simple pour elle et une amie, plutôt considérée par la cour comme "une surveillante". Cette dernière avait également été jugée le 17 novembre dernier devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, mais avait été laissée libre, son implication n'ayant pas pu être prouvée.
L'avocat général a requis la même peine qu'en première instance : 3 ans de prison et une interdiction de séjour à La Réunion pendant 5 ans.
La cour a mis sa décision en délibéré au 24 mars prochain.