Depuis plusieurs semaines, à coup de grands renforts de communication, Monsieur Annette se fait le champion de la Génération Ambition. Le premier magistrat se vante d’avoir une politique éducative de l’excellence. A contrario, quand on observe la situation de la petite enfance, il en est le grand perdant. Etrangement, moins de communication sur la fermeture de structure, la réduction du temps d’accueil, et la fragilité des effectifs au niveau de la petite enfance. Grand perdant et surtout mauvais perdant car à défaut de perdre tout seul, il entraine dans sa défaite les parents dionysiens.
Oui, en réduisant l’amplitude horaire d’accueil de 7h30 à 16h, le premier magistrat nous met dans une position dangereuse face à nos employeurs. En regardant l’asphyxie des routes le matin et le soir en heure de pointe (problème non réglé et exponentiel depuis 2008 à Saint-Denis), il est pourtant simple de comprendre que nous, les parents, ne sommes jamais sur d’arriver à l’heure dans nos entreprises respectives. Alors non, nous ne comprenons pas ce changement d’horaire ! Prétexter que ce n’est pas de sa faute mais celle de l’Etat dans le courrier du CCAS nous fait bien sourire! Il est le premier partisan du Président de la République. Il est son plus grand fan! La preuve : le Maire a confirmé encore en début d’année un soutien fort à sa politique. Sa protégée, madame Bareigts, a au moins le courage de se battre contre cette politique de casse du service public. Lui, le Maire valide et l’encourage !
En analysant sa défaite, nous sommes aussi interpellé par le nombre important de contrats aidés dans les crèches dionysiennes. Un contrat aidé n’est pas censé être un contrat de soutien ? Comment se fait il que nos crèches en étaient remplies ? Pourquoi autant de précarité? Lui, l’ancien chef d’entreprise qui aime se vanter du passé glorieux de manager et de gestionnaire ! Aurait-il géré l’entreprise l’Oréal comme il a géré la petite enfance à Saint-Denis ? Nous ne le pensons pas ! Alors, nous anticipons de suite les arguments de type : « si nous ne sommes pas contents, nous avons qu’à changer de crèche ! » Ou « à vous de trouver des solutions ! » Alors non monsieur le Maire, on ne change pas de crèche en deux mois pour basculer dans le privé. Et non monsieur le Maire, nous n’avons pas tous forcément vos moyens pour payer de la garderie supplémentaire pour la garde de nos enfants.
Nous estimons à juste titre que lorsque nous payons nos impôts locaux avoir un service public de qualité est juste normal pour les contribuables dionysiens que nous sommes !