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La ministre, Marie-Arlette Carlotti, repart « le coeur gros » et avec « un modèle réunionnais »

Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, en déplacement à la Réunion, a inauguré ce samedi, dans l’Ouest de l’île, deux établissements gérés par l’Apajh Réunion (Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés). Il s’agit de l’ITEP (Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique) […]

Ecrit par – le samedi 30 novembre 2013 à 17H29

Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, en déplacement à la Réunion, a inauguré ce samedi, dans l’Ouest de l’île, deux établissements gérés par l’Apajh Réunion (Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés). Il s’agit de l’ITEP (Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique) James Marangé et de la maison Henri Lafay, qui intègre un foyer d’accueil occupationnel et un foyer d’accueil médicalisé.

Les bâtiments, visités chacun leur tour, ont été complimentés pour les réponses qu’ils apportent au projet architectural, thérapeutique et éducatif des personnes accueillies. A la maison Henri Lafay, le ruban a été coupé mais pas seulement… Ce samedi matin, la chaleur n’a pas découragé la ministre qui a « mouillé la chemise » tantôt en prenant le pinceau dans la salle réservée aux arts plastiques, tantôt en dansant et en prenant le kayamb, guidée par les résidents, et chaleureusement suivie par Chantal de Singly, directrice de l’ARS OI, Patrick Erudel, conseiller général, Huguette Bello, députée-maire de Saint-Paul et Jean-Luc Marx, Préfet de la Réunion.

Les établissements Apajh de l’île emploient à ce jour plus de 200 salariés qui accompagnent environ 350 personnes. Le président de l’Apajh Réunion, Pierre Roddier, a rappelé l’importance du concept « en et hors les murs« , autrement dit « faire sortir les usagers hors les lieux protégés » et parallèlement « faire entrer la société » au sein de ces structures, explique-t-il. Une façon de lutter contre l’exclusion des personnes en situation de handicap car « quand l’exclusion recule, la République avance » n’a pas manqué de souligner le président de l’Apajh national, Jean-Louis Garcia.

L’Apajh un moteur, la Réunion un modèle

Cette vision est vraisemblablement partagée par la ministre qui a présenté l’Apajh comme un « moteur« . « Je profite, à travers l’Apajh, pour saluer le travail de toutes les associations« , a-t-elle déclaré. Marie-Arlette Carlotti est fière de montrer que son gouvernement s’attache à créer un lien fort avec les acteurs de terrain. Elle avoue que « les cadres hautement intelligents » sont parfois « complètement perdus sur le terrain« .

La Réunion aussi est un exemple pour la ministre. Notre département illustre le « travailler ensemble » inexistant dans d’autres départements de France: « Je repars le coeur gros. Je repars surtout avec le modèle réunionnais, celui d’être fier de porter les valeurs de notre République, malgré le retard et les difficultés rencontrées (…) Ce modèle est un exemple pour l’ensemble de la République« .

L’Itep James Marangé et la maison Henri Lafay « rejoignent les orientations du comité interministériel du handicap (CIH) au sein duquel siègent 11 ministres« , note par ailleurs Marie-Arlette Carlotti, tous concernés par l’enjeu fondamental d’une société solidaire et de la cohésion sociale.

Projet de création d’un diplôme d’Etat de l’accompagnement en milieu scolaire, Cdisation de 28.000 auxiliaires périscolaires, projet de création d’un droit à la formation pour les parents qui ont des enfants en situation de handicap, création de 700 places en unité d’enseignement maternelle pour les jeunes autistes, repérage et dépistage précoce de l’enfant autiste ou encore aide à l’accompagnement à domicile sont les annonces formulées ce jour par la ministre.

Marie-Arlette Carlotti poursuit sa visite demain à Mayotte.

L’ITEP James Marangé, en bref:

L’Itep (Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique) James Marangé est le premier établissement de l’île qui accueille des enfants et des adolescents âgés entre 10 et 18 ans, inscrits dans un processus handicapant de scolarisation. Cette structure, ouverte depuis quelques mois, accueille des enfants et adolescents qui présentent des difficultés psychologiques dont l’expression, notamment l’intensité des troubles du comportement, perturbe gravement la socialisation et l’accès aux apprentissages, ce malgré des potentialités intellectuelles et cognitives préservées. Les équipes professionnelles et interdisciplinaires s’attachent alors à ce que chaque enfant ou adolescent puisse trouver ou retrouver sa place en société.

 

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