
En janvier dernier, Pascaline Guilgori, une bouteille de bière à la main, giflait un de ses compagnons en pleine rue
La vidéo où Pascaline Guilgori, la mère de la petite Elianna, morte sous les coups de son ti-père, giflait violemment et à plusieurs reprises son nouveau copain avait fait le tour de la toile en janvier dernier. Les images ajoutées à celles de la Saint-Andréenne menaçant deux femmes avec un bâton, toujours en pleine rue quelques jours plus tard, avaient été un sujet d'inquiétude quant à son évolution.
Pascaline Guilgori, accusée d'avoir porté des coups mortels à sa fille de 2 ans en 2018, avait été acquittée à l'issue de son procès aux assises. Celui qui partageait sa vie à l'époque, Cédric Babas, avait été jugé seul coupable des faits. Il avait été condamné en première instance, puis en appel, à 20 ans de réclusion criminelle.
Pascaline Guilgori, accusée d'avoir porté des coups mortels à sa fille de 2 ans en 2018, avait été acquittée à l'issue de son procès aux assises. Celui qui partageait sa vie à l'époque, Cédric Babas, avait été jugé seul coupable des faits. Il avait été condamné en première instance, puis en appel, à 20 ans de réclusion criminelle.
"Mi veut tuer un flic"
Ce vendredi, le nouveau compagnon de la mère de famille, dont les deux enfants ont été placés avant même la tragédie qui a coûté la vie à Elianna, était jugé devant le tribunal correctionnel dans le cadre de la procédure accélérée.
Le 3 mai dernier, le couple récemment formé se trouvait chez des amis à Saint-Denis. Vers 21h45, l'intervention des policiers avait été requise pour une dispute entre conjoints. Pascaline Guilgori, enceinte de quelques semaines, aurait signifié à Dylan N. son intention de le quitter. Il est reproché à ce dernier de l'avoir alors ceinturée et giflée. Ce n'étaient pas les premières violences commises sur sa compagne.
Il avait ensuite pris la fuite avant de revenir sur les lieux et de tenter de mettre fin à ses jours en sautant de la fenêtre de la cuisine. C'est ainsi qu'il avait été appréhendé. "Mi veut tuer un flic", avait-il lancé aux policiers. Il s'était rebellé en refusant de monter dans la voiture de ces derniers. "C'est faux, ils m'ont insulté, j'ai répondu c'est tout", indique le prévenu à la présidente de l'audience ce vendredi. Celle-ci en profite pour lui demander d'enlever les mains de ses poches. Celui dont le casier judiciaire est constellé de 18 mentions et de 4 années de détention à seulement 24 ans "s'en fout".
Ce vendredi, le nouveau compagnon de la mère de famille, dont les deux enfants ont été placés avant même la tragédie qui a coûté la vie à Elianna, était jugé devant le tribunal correctionnel dans le cadre de la procédure accélérée.
Le 3 mai dernier, le couple récemment formé se trouvait chez des amis à Saint-Denis. Vers 21h45, l'intervention des policiers avait été requise pour une dispute entre conjoints. Pascaline Guilgori, enceinte de quelques semaines, aurait signifié à Dylan N. son intention de le quitter. Il est reproché à ce dernier de l'avoir alors ceinturée et giflée. Ce n'étaient pas les premières violences commises sur sa compagne.
Il avait ensuite pris la fuite avant de revenir sur les lieux et de tenter de mettre fin à ses jours en sautant de la fenêtre de la cuisine. C'est ainsi qu'il avait été appréhendé. "Mi veut tuer un flic", avait-il lancé aux policiers. Il s'était rebellé en refusant de monter dans la voiture de ces derniers. "C'est faux, ils m'ont insulté, j'ai répondu c'est tout", indique le prévenu à la présidente de l'audience ce vendredi. Celle-ci en profite pour lui demander d'enlever les mains de ses poches. Celui dont le casier judiciaire est constellé de 18 mentions et de 4 années de détention à seulement 24 ans "s'en fout".
Il savait qu'elle était enceinte
Sorti de prison en mars dernier, Dylan N., qui savait que Pascaline Guilgori était enceinte au moment des coups, demande au tribunal de révoquer la peine de 1 an de sursis qui pèse sur sa tête. Cette dernière n'a pas souhaité se déplacer pour apporter son témoignage ni se constituer partie civile.
"Pour lui, une gifle ce n’est pas de la violence alors que madame est enceinte", fustige la représentante de la société. Fanny Gauvin requiert 2 ans de prison et la révocation de 6 mois de sursis ainsi que l'incarcération immédiate.
En défense, Me Julien Baracco tente d'assouplir la décision des juges en évoquant le passé de son client : "Il faut apporter une réponse pénale qui soit compréhensible pour lui", évoque le conseil.
Inflexible, le tribunal, vraisemblablement agacé par le comportement du prévenu à l'audience - celui-ci interpellant l'avocate des policiers avec virulence et ricanant pendant sa plaidoirie, "vous pouvez demander 20 ou 30.000 euros de dommages et intérêts, j'en ai rien à f..., je paye pas" - a condamné Dylan N. Il écope de 2 ans de prison avec maintien en détention assortis de la révocation de 6 mois de sursis.
Sorti de prison en mars dernier, Dylan N., qui savait que Pascaline Guilgori était enceinte au moment des coups, demande au tribunal de révoquer la peine de 1 an de sursis qui pèse sur sa tête. Cette dernière n'a pas souhaité se déplacer pour apporter son témoignage ni se constituer partie civile.
"Pour lui, une gifle ce n’est pas de la violence alors que madame est enceinte", fustige la représentante de la société. Fanny Gauvin requiert 2 ans de prison et la révocation de 6 mois de sursis ainsi que l'incarcération immédiate.
En défense, Me Julien Baracco tente d'assouplir la décision des juges en évoquant le passé de son client : "Il faut apporter une réponse pénale qui soit compréhensible pour lui", évoque le conseil.
Inflexible, le tribunal, vraisemblablement agacé par le comportement du prévenu à l'audience - celui-ci interpellant l'avocate des policiers avec virulence et ricanant pendant sa plaidoirie, "vous pouvez demander 20 ou 30.000 euros de dommages et intérêts, j'en ai rien à f..., je paye pas" - a condamné Dylan N. Il écope de 2 ans de prison avec maintien en détention assortis de la révocation de 6 mois de sursis.