Plusieurs associations de familles des victimes et d’anciens combattants protestent contre cette distinction. La Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs (Fenvac) la considère comme un gadget. Tandis que l’Association du 13 novembre ne voit aucun intérêt à la » breloque « . Pour ces associations, il faudrait plutôt simplifier les démarches administratives et les aides financières pour les victimes.
De l’autre côté, il y a également le tollé des anciens combattants. Ces derniers s’opposent au fait que cette décoration occupe un rang hiérarchique supérieur à la médaille des blessés de guerre. Le président de l’Union française des associations de combattant et des victimes de guerre, Jacques Goujat déplore cette situation dans Le Figaro. En effet, une médaille décernée par la présidence de la République est supérieure à une décoration donnée par le ministère de la Défense.
A titre de rappel, pour obtenir cette médaille de reconnaissance : il faut » être Français et avoir été tué, blessé ou séquestré lors d’actes terroristes commis en France ou à l’étranger » ou » être étranger et avoir été tué, blessé ou séquestré lors d’actes terroristes commis en France ou à l’étranger contre les intérêts de la République française « .