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La marque au « fer rouge » infligée à l’imaginaire de la psychiatrie

Voilà un sujet qui soulève de la polémique au lieu du débat, d’échange ou de la réflexion, d’ailleurs qui nourrit bien vite l'actualité des médias. C’est ainsi que la psychiatrie....

Ecrit par JCC. – le dimanche 17 janvier 2016 à 17H33

est devenue comme des esclaves de l’époque, marquée au « fer rouge » dans notre imaginaire comme une maladie stigmatisante. Mais, n’est-elle pas là, qu’un « faux combat » qui, de surcroît en vous trompant de cible ? Pourquoi la psychiatrie fait-elle autant peur ? Pourquoi faut-il la stigmatiser autant ? Il est impossible de croire à cette peur d’être contaminée !

Mais, faut-il encore tenter de modifier les idées reçues du grand public au sujet de la maladie mentale quand d’autres ne peuvent pas se sentir concernés par cette maladie, et quand ils ne la vivent pas ou en y étant confrontés personnellement ou encore n’étant pas des professionnels du milieu ?

C’est ainsi que se construit la « théorie de l’étiquetage » : à partir du moment où quelqu’un est différent, il nous fait peur, il suscite la méfiance et nous le mettons à distance et on le stigmatise comme le mauvais objet.

Pourtant, je me souviens encore vers l’année 1995, la venue de ce grand conteur, musicien et chanteur hors pair, qu’est lo « Rwa Kaf » et de son équipe, à la grotte des premiers Français, suite à une invitation du service de la pédopsychiatrie de Saint-Paul, afin de raconter « dé zistoir, po chanté et surtout po joué maloya po nout’ band’ marmailles hospitalisés…« . Vraiment, un moment de pur bonheur qu’ont vécu ses enfants, on dirait même que leurs « peines, leurs souffrances ou leur mal-être« , ont tout d’un coup disparu sous l’effet du chant et du maloya !

C’est ainsi que l’idée de faire la musique une médiation thérapeutique en hôpital de jour, projet validé par le pédopsychiatre, est née. D’ailleurs, les instruments (Roulèr, Kayam et tambour) furent achetés chez un certain Danyèl Waro. Petite anecdote, il avait rédigé la facture tout en créole ( i fé zit tan’…), mais n’avait pas été acceptée par l’économe de l’époque. Qu’ensuite le conte en créole et des chants sont entrés dans la thérapeutique en hôpital de jour et aujourd’hui une dizaine d’autres médiations existent.

Cependant, pour le « maloy aho« , évitons les jugements prématurés, moralisateurs ou des amalgames dont certains semblent se nourrir actuellement. Car, derrière un service psychiatrie, qu’importe le nom qu’on le nomme : Jacaranda, Jamrose, Vétiver, Cardamone ou Maloya… il a des êtres Humains et aussi des professionnels qui travaillent pour répondre au mieux être de ses patients. Alors, faisons attention aux maux véhiculés s’il vous plaît !

JCC.

 

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