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La majoration vie chère au coeur des revendications de la Séchilienne-Sidec

Les agents de la Séchilienne-Sidec ont finalement mis, depuis hier soir 21h, en application les menaces de débrayage qu'ils avaient évoqué tout le long du mois de décembre. Avant eux, au cours du mois de septembre, les agents EDF leur avaient montré la voie. Au cœur des revendications, une majoration de salaire qui, selon eux, est dictée par le statut sous lequel ils se trouvent. Explications.

Ecrit par Ludovic Grondin – le lundi 03 janvier 2011 à 11H26


« On s’est montré responsables pendant un mois (en référence au mois de décembre) »
, débute Patrick Hoarau, secrétaire général CGTR chez EDF, qui parle également au nom de la Séchilienne-Sidec. Une manière de rappeler à leur direction que malgré le passage à la nouvelle année, leur principale revendication, elle, n’a pas bougé d’un iota.

Au cœur du problème selon Joël Didat, délégué syndical à Bois Rouge, le fameux statut IEG (pour Industrie Électrique et Gazière).

Que dit ce statut ? Cette disposition interne (appelée « PERS 684 ») se base sur l’article 14 du « statut national des personnels Industrie Électrique et Gazière » IEG qui stipule que « les agents en service dans les territoires d’Outre-mer doivent bénéficier de l’intégralité des indemnités coloniales applicables aux fonctionnaires de l’État dans les mêmes territoires ».

Passer de 25 à 55% de majoration ?

Autrement dit, le syndicat demande un alignement des indemnités « spéciale DOM », censées compenser le différentiel du coût de la vie en Outre-mer, actuellement égales à 25% pour les agents EDF et assimilés, à hauteur de ce qui se pratique pour les fonctionnaires d’État, c’est-à-dire entre 40 et 55%.

Ce mouvement des employés de la Séchilienne-Sidec (90% débrayent selon les syndicats joints ce matin), est repris à l’identique par les « collègues de Guadeloupe », rappelle Patrick Hoarau. Une mobilisation, après la trêve de fin d’année, pour rappeler à leur direction que les négociations de branches qui devaient s’ouvrir justement début janvier ne se fera pas sans eux.

 

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