
Après la fronde des maires et du premier d'entre eux Roland Robert, la rentrée a été assurée
Tout le monde l'aura compris, cette rentrée 2012/2013 est une bataille de chiffres. Comme beaucoup d'autres communes, celle de la Possession rappelle cet après-midi avoir été surprise par la réduction des contrats aidés.
"Chaque année c'est pareil, nous sommes prévenus à la dernière minute", se dédouane Anise Julie, adjointe en charge des affaires scolaires. "Nous nous étions basés sur les chiffres précédents et ce n'est que récemment que nous avons constaté la réduction", se défend-elle.
Il faut dire que l'argument est nécessaire devant le mécontentement des parents, certains quant à eux que les mairies étaient au courant depuis des mois. "Absolument pas", rétorque l'élue de la Possession.
Un premier exemple chiffré : au premier semestre, tous contrats aidés confondus, la ville pouvait puiser dans un réservoir de 202 contrats (133 affectés à la ville, 23 au CCAS, 46 à la caisse scolaire). A la rentrée 2012, cette manne a réduit d'un tiers : 130 contrats uniquement sont à disposition.
Dans ces conditions, la rentrée à marche forcée de ce lundi s'est faite a minima. Anise Julie évoque la réduction des activités périscolaires. Les services municipaux se sont activés ce vendredi et ce samedi pour assurer le coup.
"Nous y travaillons ardemment"
"Un ATSEM a pu être mobilisé par petite section et par moyenne section, assure-t-elle, mais pas dans les grandes sections". Dans ce cas précis, l'ATSEM de moyenne section dépasse son rayon d'action en allant chez les grands. Le système D en somme.
Mais d'où viennent ces encadrants appelés de dernière minute ? Ils ont été piochés dans d'autres réservoirs des services municipaux. Anise Julie évoque pêle-mêle les services "sport, environnement, ou encore du personnel possédant un BAFA*" comme roues de secours". Pour avoir une idée du différentiel entre contrats alloués et ceux espérés par la commune, l'élue fait parler les chiffres : "Nous avons 28 ATSEM permanents, il nous en aurait fallu autant, soit 27 contrats aidés supplémentaires".
"Notre priorité va à la sécurité des enfants mais les activités périscolaires vont, forcément, pâtir de ce manque. Je pense à l'accueil des enfants, à leur surveillance, aux mercredis jeunesse, à la garde. Ces dernières activités sont en stand by mais nous y travaillons ardemment, au moins pour le périscolaire", précise l'élue. Assez pour rassurer les parents ?
La Possession compte 26 écoles (maternelles et primaires confondues), dont une toute nouvelle inaugurée cette rentrée, et doit gérer 4.371 enfants en tout, 1.633 en maternelles et 2.738 chez les primaires.
*brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur
"Chaque année c'est pareil, nous sommes prévenus à la dernière minute", se dédouane Anise Julie, adjointe en charge des affaires scolaires. "Nous nous étions basés sur les chiffres précédents et ce n'est que récemment que nous avons constaté la réduction", se défend-elle.
Il faut dire que l'argument est nécessaire devant le mécontentement des parents, certains quant à eux que les mairies étaient au courant depuis des mois. "Absolument pas", rétorque l'élue de la Possession.
Un premier exemple chiffré : au premier semestre, tous contrats aidés confondus, la ville pouvait puiser dans un réservoir de 202 contrats (133 affectés à la ville, 23 au CCAS, 46 à la caisse scolaire). A la rentrée 2012, cette manne a réduit d'un tiers : 130 contrats uniquement sont à disposition.
Dans ces conditions, la rentrée à marche forcée de ce lundi s'est faite a minima. Anise Julie évoque la réduction des activités périscolaires. Les services municipaux se sont activés ce vendredi et ce samedi pour assurer le coup.
"Nous y travaillons ardemment"
"Un ATSEM a pu être mobilisé par petite section et par moyenne section, assure-t-elle, mais pas dans les grandes sections". Dans ce cas précis, l'ATSEM de moyenne section dépasse son rayon d'action en allant chez les grands. Le système D en somme.
Mais d'où viennent ces encadrants appelés de dernière minute ? Ils ont été piochés dans d'autres réservoirs des services municipaux. Anise Julie évoque pêle-mêle les services "sport, environnement, ou encore du personnel possédant un BAFA*" comme roues de secours". Pour avoir une idée du différentiel entre contrats alloués et ceux espérés par la commune, l'élue fait parler les chiffres : "Nous avons 28 ATSEM permanents, il nous en aurait fallu autant, soit 27 contrats aidés supplémentaires".
"Notre priorité va à la sécurité des enfants mais les activités périscolaires vont, forcément, pâtir de ce manque. Je pense à l'accueil des enfants, à leur surveillance, aux mercredis jeunesse, à la garde. Ces dernières activités sont en stand by mais nous y travaillons ardemment, au moins pour le périscolaire", précise l'élue. Assez pour rassurer les parents ?
La Possession compte 26 écoles (maternelles et primaires confondues), dont une toute nouvelle inaugurée cette rentrée, et doit gérer 4.371 enfants en tout, 1.633 en maternelles et 2.738 chez les primaires.
*brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur