Le protocole de Kyoto, même s’il n’a pas été suivi par tous les pays, à l’image des Etats-Unis qui ne l’ont pas ratifié, a tenté d’instituer une régulation des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Il demande cependant à être renouvelé.
Dans le cadre du traité, des objectifs en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique ont été fixés jusqu’en 2012. Depuis hier et dans la dizaine de jours qui vont suivre, la question de l’après-Kyoto est posée à l’occasion de la Conférence internationale de Durban.
L’Union Européenne y a manifesté sa volonté de voir un nouvel accord international émerger d’ici 2015, mais d’autres pays comme la Russie, le Japon, le Canada ne souhaitent pas s’impliquer. Les Etats-Unis pourraient également faire obstacle.
Dans dans un futur traité élargi, il faudrait tenir compte des émissions croissantes de puissances telles la Chine et l’Inde, exemptes des contraintes qu’imposait le protocole Kyoto en 1997, du fait de leur statut de pays émergents.
Avec Kyoto, les pays industrialisés signataires ont accepté de réduire la part de leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 5%. Reste à savoir si les discussions à Durban pourront aboutir à des avancées concrètes pour protéger l’équilibre écologique de la planète sur une période plus longue.