La campagne vaccinale a commencé le 27 décembre 2020 en France, suite à l’autorisation de l’agence européenne du médicament pour les vaccins de Pfizer-BioNTech et mercredi de Moderna.
Pourtant, près de deux semaines plus tard, le nombre de vaccinations reste dérisoire : à peine quelques milliers. C’est une situation inadmissible, lorsque l’on sait que près de 500 000 vaccins sont livrés chaque semaine.
En outre, la logistique opaque du vaccin ne semble pour le moment pas porter ses fruits. Ainsi, il convient de distribuer plus largement, plus rapidement le vaccin à ceux qui en ont besoin et à ceux qui souhaitent se faire vacciner. Pourquoi ne pas confier aux départements, plus efficaces au niveau local, le soin de la gérer ?
De plus, à compter du moment où un médicament reçoit l’autorisation de mise sur le marché – comme c’est le cas pour le vaccin de Pfizer-BioNTech – ce dernier devrait être disponible. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Dès lors, il convient d’augmenter le nombre de vaccins, sa disponibilité pour les Français, et surtout le nombre de vaccinations réalisées chaque jour.
Enfin, si le consentement des patients est essentiel, le document distribué aujourd’hui est trop long, trop complexe et le délai entre consentement et vaccination rallonge inutilement les procédures : face à l’épidémie, il faut faire preuve de pragmatisme et de célérité.
Les Français souhaitant se faire vacciner doivent pouvoir avoir accès au vaccin.