Didier Robert revient sur le bilan de ces cinq dernières années comme argument principal. Il assure vouloir mettre en place la même logique de travail sur les grands chantiers, le transport, le développement du tourisme, les énergies nouvelles et la continuité territoriale. « Le projet que nous portons est un projet de cohérence. Nous sommes une équipe au service de l’intérêt général et le temps n’est plus aux petites mesquineries politiciennes ».
Un point sur lequel le soutient Jean-Paul Virapoullé, qui dénonce les « trois programmes, qui en une nuit se sont transformés ». Le maire de Saint-André rappelle les six mois de travail qui ont été nécessaires à la liste RéunionNous et en conclut que « l’équipe de la vengeance ne fera pas le poids face à l’équipe de la cohérence ».
À Michel Fontaine de botter en touche en déclarant: « Il y a un vent d’amnésie qui souffle. La trahison est tellement lourde qu’ils se sont mis à trois pour la porter ».
Nassimah Dindar rappelle qu’au-delà de cette échéance, il est important que les deux grosses collectivités puissent collaborer pour les 10, 20 ans à venir. La présidente du département assure que « la Réunion va gagner si la liste RéunionNous remporte cette élection ».
Didier Robert conclut en soulevant les sujets que lui seul estime être en mesure d’aborder avec Bruxelles et Paris, notamment la réforme du RSI, des charges sociales et la fiscalité des entreprises. Pour lui, seule une « cohérence politique établie, une idéologie de valeurs et de projets » permettra de mener à bien ces dossiers.
