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La liste Bello n’a “aucun doute que la victoire sera là dimanche soir”

Le programme 3 en 1 de Bello-Robert-Lebreton avait moins d'une semaine pour convaincre. Ses grands axes ont été présentés hier à Saint-Denis.

Ecrit par SI - LG – le vendredi 11 décembre 2015 à 09H31

La liste Bello tenait sa première conférence de presse au complet depuis la fusion de mardi dernier. Première et dernière avant dimanche.

D’ailleurs, le groupe a tenu à préciser les termes de cette union dès le départ. Le terme de fusion est mis de côté pour parler de regroupement car disent-ils, il n’y a “pas d’arrangements derrière la cuisine” dans cet attelage d’entre-deux tours.

L’optimisme est également de rigueur. « Nous avons aucun doute que la victoire sera là dimanche soir”, prédit Thierry Robert. “Je pense que nos concitoyens seront plus nombreux à voter pour nous et contre Didier Robert au second tour”, approuvent les colistiers. « Dans l’entre-deux tours, Didier Robert n’a reçu le soutien de personne, à part celui d’Alain Armand, celui qui écrit le dictionnaire créole mais qui s’associe avec celui qui refuse l’application de la charte des langues”, ironise la liste Bello.

La députée en vient à revisiter une énième fois son programme mais cette fois-ci après l’intégration des deux autres programmes préparés par Thierry Robert et Patrick Lebreton. La promesse la plus ambitieuse est sans nul doute celle des 30.000 emplois. « Ils seront crées en s’appuyant sur le développement local », réaffirme la tête de liste.

« C’est un pilier primordial sur lequel on doit miser sur six années : Nous souhaitons créer les 30.000 emplois, voire atteindre les 45.000, car ce sont les emplois perdus à La Réunion depuis 2010 », ajoute l’autre vice-président du TCO, Thierry Robert.

2000 logements par an

Tout aussi primordiale, la question du transport. « Un consensus a été trouvé entre nos trois programmes sur la mise en place d’un transport en commun en site propre avec réseau ferré, sous forme de fer à cheval, avec un départ depuis Saint-Benoît, mais aussi sur les téléphériques à Saint-Denis et celui de Saint-Leu », programment les nouveaux partenaires. Des projets pour « ne plus condamner les Réunionnais au tout-automobile ». Un train dont le centre névralgique sera installé dans l’Est. Histoire de rééquilibrer le territoire.

Pour Gilbert Annette, les trois programmes comportent de nombreux points communs, comme celui de dessiner la Réunion de 2030.

Ce sera le cas dans un autre registre. “La richesse humaine réunionnaise n’a pas été assez valorisée. Nous voulons et pensons à une nouvelle stratégie qui privilégie de nombreux investissements dans la formation et l’éducation”. « Dans la compétition mondiale dans laquelle l’Europe est, il faut élever le Réunionnais à ce modèle de compétence, ce qui demande un vrai investissement dans l’éducation et la formation. Cet investissement est stratégique, il ne faut pas enfermer l’illettrisme dans des cases à lire”, ajoute la plateforme de gauche.

Pour les lycées, l’équipe PLR-LPA-Progrès promet la gratuité du matériel scolaire, des livres et des transports scolaires avec une Carte mobilité jeunes. Le POP quant à lui deviendra le POP pédagogique car ce qui caractérise l’échec de la majorité sortante c’est qu’il n’y a pas d’accompagnement pédagogique. Autour de la table, on reparle de gaspillage lorsqu‘il s’agit d’évoquer le plan ordinateur.

Thierry Robert prend la parole plus spécifiquement sur le domaine économique, conformément à son souhait de pilotage bicéphale.

“Il connaît rien à part bat’carré”

“La première chose à mettre en oeuvre sera de relancer la construction de logements à La Réunion. Forcément cela va relancer le BTP. Quand le BTP va, tout va. Nous voulons injecter 30 millions d’euros par an pour 2000 logements par an”, chiffre le chef d’entreprises.

“De plus, il faut que le made in Réunion soit pérenne. Il faut réaliser la maison de l’export et aider les entreprises locales, qui connaissent le parcours du combattant. Il s’agit d’avoir une véritable maison de l’entreprise. Apporter de l’aide à la production locale et favoriser le commerce de proximité« . Le bilan économique de Didier Robert est noté sévèrement : “Il connaît rien à part bat’carré”.

Il a rejoint le rassemblement par la parole lundi soir, sans pour autant intégrer la liste, la faute à un faible score dimanche 6. Jean Hugues Ratenon était invité aussi ce jeudi à s’exprimer sur son appel au vote Bello/T.Robert : “On avait rencontré Mme Bello à plusieurs reprises. Notre organisation depuis le début est très proche d’elle. Tout naturellement, le choix du 2e tour s’est opéré. Il n’y a plus à faire le bilan de Didier Robert car on sait qu’il est mauvais ». Ratenon et ses militants assurent qu’ils veilleront à la création de ces fameux 30.000 emplois.

Une promesse chiffrée qu’ils n’ont pas manqué de renouveler à la tribune d’un dernier grand meeting à Saint-Denis en soirée.

 

 

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