La liberté de la presse est en net recul à Madagascar. C’est en tout cas ce que montre le rapport annuel de Reporters sans frontières : l’Ile rouge perd 40 places en un an. Voici quelques termes significatifs émanant du rapport : « pressions » sur les professionnels de l’information, « intimidations, intoxications volontaires »…
Le rapport rappelle également la mort d’un JIR (Journaliste reporter d’images) de la chaîne privée Radio Télévision Analamanga (RTA) lors de la fusillade du samedi 7 février 2009. Il a été tué d’une balle dans la tête après que les militaires malgaches aient ouvert le feu sur des manifestants. Le Centre de Perfectionnement des Journalistes (CPJ) avait d’ailleurs demandé une enquête.
« On est pas dans un cadre normal d’expression » souligne le journal Sobika.com, qui reprend une remarque revenant le plus souvent dans les forums malgaches de discussion en ligne. En tout état de cause, tant que les élections présidentielles ne seront pas organisées, et la situation politique clarifiée, la gestion de l’information restera compliquée sur la Grande Ile…