On sait que c'est actuellement la période d'envol des jeunes pétrels de Barau, une espèce très rare qu'on ne trouve qu'à la Réunion.
Ces oiseaux de mer vivent dans des trous, dans les hauts de l'ile, et les petits s'envolent à cette période de l'année pour gagner l'océan qu'ils vont parcourir sur des milliers de kilomètres pour trouver leur nourriture. Avant de revenir, dans un an, retrouver la même partenaire et le même terrier.
Lors de leurs envols, de nuit, les jeunes peuvent être attirés par les lumières des lampadaires dont ils confondent le scintillement avec celui de la mer. Ils s'échouent alors fréquemment sur le sol et leurs grandes ailes et leurs pattes palmées les empêchent de redécoller par leur propres moyens.
D'où la campagne lancée par la plupart des municipalités de l'ile d'éteindre les lampadaires la nuit, au mois d'avril, pour préserver cette espèce endémique.
Il n'est malheureusement pas possible d'éteindre le volcan la nuit pour éviter que les pétrels de Barau ne soient attirés comme un aimant par la lumière de la lave en fusion. Et Alain Mussard, un vulcanologue qui passe la plupart de ses nuits sur place à chaque éruption, nous a rapporté avoir vu plusieurs pétrels, mais aussi des pailles en queue et des fouquets, piquer en direction de la lave et y finir carbonisés.
Il a même eu l'occasion de filmer une telle scène lors de la coulée de 2001, où l'on voit distinctement des pailles en queue et des pétrels piquer vers la lave en fusion. Et il évoque, non sans émotion, les cris des pailles en queue au moment où ils meurent, qui ressemblent étrangement à des cris d'humains. Ces images feront partie d'un film en cours de montage.
Et Alain Mussard affirme avoir à nouveau assisté aux mêmes scènes, il y a quelques jours, à l'occasion de la dernière coulée.
A noter que selon certains, ce sont ces fameux cris de pailles en queue poussés au moment de mourir qui sont à l'origine de la légende de Grand Mèr Kal, la fameuse "gardienne volcan"...
Ces oiseaux de mer vivent dans des trous, dans les hauts de l'ile, et les petits s'envolent à cette période de l'année pour gagner l'océan qu'ils vont parcourir sur des milliers de kilomètres pour trouver leur nourriture. Avant de revenir, dans un an, retrouver la même partenaire et le même terrier.
Lors de leurs envols, de nuit, les jeunes peuvent être attirés par les lumières des lampadaires dont ils confondent le scintillement avec celui de la mer. Ils s'échouent alors fréquemment sur le sol et leurs grandes ailes et leurs pattes palmées les empêchent de redécoller par leur propres moyens.
D'où la campagne lancée par la plupart des municipalités de l'ile d'éteindre les lampadaires la nuit, au mois d'avril, pour préserver cette espèce endémique.
Il n'est malheureusement pas possible d'éteindre le volcan la nuit pour éviter que les pétrels de Barau ne soient attirés comme un aimant par la lumière de la lave en fusion. Et Alain Mussard, un vulcanologue qui passe la plupart de ses nuits sur place à chaque éruption, nous a rapporté avoir vu plusieurs pétrels, mais aussi des pailles en queue et des fouquets, piquer en direction de la lave et y finir carbonisés.
Il a même eu l'occasion de filmer une telle scène lors de la coulée de 2001, où l'on voit distinctement des pailles en queue et des pétrels piquer vers la lave en fusion. Et il évoque, non sans émotion, les cris des pailles en queue au moment où ils meurent, qui ressemblent étrangement à des cris d'humains. Ces images feront partie d'un film en cours de montage.
Et Alain Mussard affirme avoir à nouveau assisté aux mêmes scènes, il y a quelques jours, à l'occasion de la dernière coulée.
A noter que selon certains, ce sont ces fameux cris de pailles en queue poussés au moment de mourir qui sont à l'origine de la légende de Grand Mèr Kal, la fameuse "gardienne volcan"...