Ce n’est pas de leur ressort. C’est ce que l’un des magistrats conseillers de la Chambre d’instruction a tenté d’expliquer à Vivienne Beaupreau, la « guérisseuse de l’Est », en visioconférence depuis la prison ce jeudi. Enfermée depuis novembre dernier (condamnée à un an de prison ferme pour détournement de bien confisqué par décision judiciaire), elle tente désespérément d’en sortir.
Mais une première demande de mise en liberté est [rejetée en janvier]urlblank:https://www.zinfos974.com/Vivienne-Beaupreau-la-guerisseuse-de-l-Est-a-la-tete-d-une-secte-reste-en-prison_a148863.html . En parallèle, elle fait appel de la décision de première instance, mais la peine est confirmée en mars par la cour d’appel. Elle se pourvoit donc en cassation, sans avocat. C’est donc au conseiller Yann Bouchare qu’il est revenu de lui expliquer que le pourvoi en cassation a un effet de gel. Tout est suspendu et elle ne pourra donc pas sortir de prison tant que la dernière décision ne sera pas rendue. Sachant qu’avec les remises de peines et aménagement de peines probables, elle pourrait sortir très prochainement.
Tenir bon et maintenir son pourvoi en cassation ? Ou lâcher et sortir de prison. Le choix ne sera peut-être pas difficile. En larmes, elle raconte son calvaire : « Je suis fatiguée, psychologiquement, j’e nen peux plus, j’ai des soins, je suis mal ». Mais peu de marge de manœuvre pour les magistrats ; après deux minutes de délibéré, ils lui annoncent qu’elle reste enfermée.