Depuis plus d’une semaine, une trentaine de salariés du Groupe Cane ont engagé un bras de fer avec la direction, elle-même en pleine guerre intestine. Ils réclament 500 euros d’augmentation de salaire, la transformation des intérimaires en CDI à temps plein et les négociations annuelles obligatoires.
Surtout, ils dénoncent un climat social qui s’est détérioré depuis l’arrivée à la tête du groupe de Sergio Victoire. Depuis sa prise de fonction, le nombre d’employés serait passé de 100 à 70 suite aux démissions causées par les conditions de travail.
"Il y a réellement une volonté de ne pas fournir d’information", regrette Thibaut Gosselin, le porte-parole du mouvement. Ce dernier explique que la direction refuse de faire parvenir des documents préalables à toute négociation comme le registre unique du personnel, le registre CHSCT et le registre CSE.
Une entreprise en crise
Autre point d’inquiétude des salariés : le risque de faillite. Ils ont découvert récemment que l’entreprise avait un passif exigible évalué entre 2,5 et 3 millions d’euros.
"Ce qu’on déplore principalement, c’est que la CANE est un outil pour les agriculteurs. Nous, on travaille vraiment pour les producteurs et les agriculteurs, et le nouveau directeur organise une casse vraiment de l’outil. Il gère ça n’importe comment, on est au bord de la cessation de paiement. Les fournisseurs ne veulent plus nous fournir puisqu’ils savent qu’ils ne seront pas payés", indique Thibaut Gosselin.
Pourtant, un plan de sauvetage, par la vente d’un bien immobilier, avait été mis en place par le prédécesseur de Sergio Victoire, mais est resté sans suite. "On avait déjà un potentiel d’argent frais de minimum 2,5 millions qui aurait rassuré tout le monde", souligne le gréviste. L’entreprise est donc restée dans le rouge, ce qui sert de prétexte à ne rien négocier pour la direction, affirment les grévistes.
Jeudi dernier, le président du groupe, Sergio Victoire, a été démis de ses fonctions et remplacé par Charles Thonon dans une ambiance de putsch interne. Mais ce changement ne rassure pas pour autant les grévistes qui assurent que rien n’a changé en matière de transparence.
Une réunion est prévue demain avec la DIECCTE, la Direction des Entreprises,de la Concurrence, de la Consommation,du Travail et de l'Emploi. La grève est illimitée.
Contactée, la direction n'a pas fait suite à nos sollicitations.
Surtout, ils dénoncent un climat social qui s’est détérioré depuis l’arrivée à la tête du groupe de Sergio Victoire. Depuis sa prise de fonction, le nombre d’employés serait passé de 100 à 70 suite aux démissions causées par les conditions de travail.
"Il y a réellement une volonté de ne pas fournir d’information", regrette Thibaut Gosselin, le porte-parole du mouvement. Ce dernier explique que la direction refuse de faire parvenir des documents préalables à toute négociation comme le registre unique du personnel, le registre CHSCT et le registre CSE.
Une entreprise en crise
Autre point d’inquiétude des salariés : le risque de faillite. Ils ont découvert récemment que l’entreprise avait un passif exigible évalué entre 2,5 et 3 millions d’euros.
"Ce qu’on déplore principalement, c’est que la CANE est un outil pour les agriculteurs. Nous, on travaille vraiment pour les producteurs et les agriculteurs, et le nouveau directeur organise une casse vraiment de l’outil. Il gère ça n’importe comment, on est au bord de la cessation de paiement. Les fournisseurs ne veulent plus nous fournir puisqu’ils savent qu’ils ne seront pas payés", indique Thibaut Gosselin.
Pourtant, un plan de sauvetage, par la vente d’un bien immobilier, avait été mis en place par le prédécesseur de Sergio Victoire, mais est resté sans suite. "On avait déjà un potentiel d’argent frais de minimum 2,5 millions qui aurait rassuré tout le monde", souligne le gréviste. L’entreprise est donc restée dans le rouge, ce qui sert de prétexte à ne rien négocier pour la direction, affirment les grévistes.
Jeudi dernier, le président du groupe, Sergio Victoire, a été démis de ses fonctions et remplacé par Charles Thonon dans une ambiance de putsch interne. Mais ce changement ne rassure pas pour autant les grévistes qui assurent que rien n’a changé en matière de transparence.
Une réunion est prévue demain avec la DIECCTE, la Direction des Entreprises,de la Concurrence, de la Consommation,du Travail et de l'Emploi. La grève est illimitée.
Contactée, la direction n'a pas fait suite à nos sollicitations.