La réunion de 11h ce matin aura servi de première tentative d’approche entre les deux parties : élus et agents municipaux.
Autour de Jean-Marc Gamarus, 1er adjoint, et de la directrice des Ressources humaines, la délégation est ressortie déçue. Une réunion qui n’aura pas permis de mettre un terme au piquet de grève des agents dont les motivations sont relayées par une seule organisation : le Syndicat autonome de la fonction publique territoriale (SAFPTR).
La revalorisation salariale comme cheval de bataille
Malgré le retrait des autres organisations syndicales, c’est au tour de "la CFDT, FO et la CGTR de se réunir jeudi après-midi à 16h en mairie centrale", précise Bernard Incana, un employé du service Environnement, également partie prenante de la grève. "La SAFPTR n’ira pas à ce rendez-vous, nous attendrons de voir ce qui s’est dit car cette réunion était initialement prévue le 21 juin prochain mais avancée à cause de notre mouvement".
"Nous tiendrons jusqu’au bout pour obtenir ces 1.500 euros pour les agents non titulaires. Aujourd’hui, cette masse de personnel gagne de façon variable entre 900 et 1.100 euros", précise-t-il.
Du côté de la zone industrielle de Cambaie – qui regroupe quelques services communaux – la cuisine centrale reste bloquée par une poignée de cantiniers dont la plupart travaillent à temps partiel. Pour le 1er adjoint de Saint-Paul, "leur faible salaire (entre 600 à 700 euros comme nous l’évoquions dans [notre précédent article]urlblank:http://www.zinfos974.com/Les-agents-de-la-restauration-scolaire-de-St-Paul-ont-poursuivi-la-greve-a-la-belle-etoile_a29562.html , ndlr) doit être mis en parallèle avec le temps passé au travail", le plus souvent la matinée seulement.
"Nous ne camperons pas devant le portail du service technique (à proximité de la chaussée royale) ce soir car il y a un gardien et il y a du matériel à proximité", avoue un agent qui porte la chasuble de la SAFPTR. Mais Cambaie reste le point d’attroupement pour une nouvelle soirée à la belle étoile.