
"La grande distribution devrait poursuivre dans sa dynamique d’emploi", prédit le Carif-Oref Réunion (Observatoire Régional Emploi-Formation). Le tiers des surfaces de vente en GMS (Grandes et Moyennes Surfaces) alimentaires est détenu par la même société. Plus de la moitié de la surface commerciale alimentaire de plus de 400 m2 est possédée par seulement deux groupes. La place des indépendants reste limitée, avec seulement 17% des magasins de la grande distribution, et devrait se réduire d’avantage dans les prochaines années. De plus, la concentration tend à se renforcer, avec le rachat de Vindémia par le groupe Casino.
En 2006, le secteur de la grande distribution représentait 6 000 salariés pour 130 établissements. Il est ainsi le premier secteur d’accès à l’emploi pour de nombreux jeunes. C’est la branche du commerce qui connaît le plus fort taux de croissance des effectifs, avec plus de 1.700 emplois entre 2000 et 2006. Avec cependant un bémol: le secteur d’activité offre la part d’emploi à temps partiel la plus élevée avec 33%, contre 23% dans l’ensemble du commerce de détail.
Les grandes surfaces ont connu une forte croissance des effectifs, avec 20% des salariés du commerce en 2006. L’embauche varie fortement en fonction des secteurs. Dans l’Ouest, les effectifs salariés ont doublé de 2000 à 2006. Ils ont aussi fortement augmenté dans le nord et le Sud, mais sont restés faible dans l’Est. Notons par ailleurs que le Nord et le Sud offrent la plus forte densité de m² de GMS (Grande et Moyenne Surface) par habitants.
La parité homme/femme est globalement respectée, mais un déséquilibre est observé en fonction des métiers et des types de commerce. En outre, les femmes représentent 54% de l’ensemble des salariés des activités du commerce de détail.
Le contexte présente des salariés peu diplômés dans la grande distribution. Il y a donc un important recours à la formation continue. L’ANPE a recensé que 85% des offres relèvent des niveaux employés. Une importante demande de qualification est à noter dans les métiers de chefs de rayons et d’encadrement et dans les métiers de l’agroalimentaire.
Des accords GPEC (Gestion Prévisionnelle et Préventive de l’emploi et des compétences) sont en cours de négociation dans certains grands groupes. La mise en place de ces conventions triennales affichera les priorités en matière de trajectoires professionnelles et d’évolution des compétences.
A l’heure où divers secteurs d’activité tels que l’automobile ou encore la filière sucrière rencontrent des difficultés face à la crise économique globale, le secteur de la grande distribution semble tirer son épingle du jeu…
En 2006, le secteur de la grande distribution représentait 6 000 salariés pour 130 établissements. Il est ainsi le premier secteur d’accès à l’emploi pour de nombreux jeunes. C’est la branche du commerce qui connaît le plus fort taux de croissance des effectifs, avec plus de 1.700 emplois entre 2000 et 2006. Avec cependant un bémol: le secteur d’activité offre la part d’emploi à temps partiel la plus élevée avec 33%, contre 23% dans l’ensemble du commerce de détail.
Les grandes surfaces ont connu une forte croissance des effectifs, avec 20% des salariés du commerce en 2006. L’embauche varie fortement en fonction des secteurs. Dans l’Ouest, les effectifs salariés ont doublé de 2000 à 2006. Ils ont aussi fortement augmenté dans le nord et le Sud, mais sont restés faible dans l’Est. Notons par ailleurs que le Nord et le Sud offrent la plus forte densité de m² de GMS (Grande et Moyenne Surface) par habitants.
La parité homme/femme est globalement respectée, mais un déséquilibre est observé en fonction des métiers et des types de commerce. En outre, les femmes représentent 54% de l’ensemble des salariés des activités du commerce de détail.
Le contexte présente des salariés peu diplômés dans la grande distribution. Il y a donc un important recours à la formation continue. L’ANPE a recensé que 85% des offres relèvent des niveaux employés. Une importante demande de qualification est à noter dans les métiers de chefs de rayons et d’encadrement et dans les métiers de l’agroalimentaire.
Des accords GPEC (Gestion Prévisionnelle et Préventive de l’emploi et des compétences) sont en cours de négociation dans certains grands groupes. La mise en place de ces conventions triennales affichera les priorités en matière de trajectoires professionnelles et d’évolution des compétences.
A l’heure où divers secteurs d’activité tels que l’automobile ou encore la filière sucrière rencontrent des difficultés face à la crise économique globale, le secteur de la grande distribution semble tirer son épingle du jeu…