À tel point qu’une douzaine d’usines pharmaceutiques ont reçu l’ordre de cesser les exportations afin de garder la majorité de la production pour le marché local. La diaspora chinoise est également sollicitée par les familles restées au pays. Des pharmacies australiennes appellent, en mandarin, leurs clients à ne pas dévaliser les étales.
Some pharmacies in Australia are putting up signs in Mandarin on purchase limit for Panadol (fever relief). Many Chinese Australians are posting the medicine to families and friends in China as shelves have been emptied there in expectation of covid wave pic.twitter.com/0H5UR2rQ8d
— 杨涵 Han Yang (@polijunkie_aus) December 16, 2022
Une situation qui illustre encore la dépendance de nos chaînes d’approvisionnement vis-à-vis de l’Asie. Près de 80% des principes actifs de nos médicaments viennent de cette région du monde.
Face à ces tensions sur le marché chinois, de nombreux observateurs sont inquiets pour les patients français. L’épidémie a déjà fait augmenter la consommation de paracétamol et d’ibuprofène. L’explosion des cas de grippe et de bronchiolite n’a pas permis de renflouer les stocks. D’où la consigne de l’ANSM (agence nationale de sécurité du médicament) invite les praticiens à limiter la prescription de certaines substances.