
La pression monte chez les syndicalistes suite à l'annonce par Yves Jego en début de semaine de la fin progressive des retraites majorées d'ici 20 ans. Avec comme première étape, dans 10 ans, un plafonnement à un maximum de 8 000 euros annuels. Et serait exclue toute personne n'ayant pas de lien matériel, moral en outremer, qui n'en est pas originaire ou qui n'y aura pas passé 15 ans de service.
Jean Raymond Mondon, président du Conseil économique et social de La Réunion, a organisé hier soir une réunion de travail. Il participera cet après-midi à la conférence de presse de l’UNSA fonctionnaires. Lundi, l’intersyndicale se rencontrera au Moufia.
Aujourd’hui et lundi, les syndicalistes devraient commencer à mesurer l’impact de la suppression progressive de la majoration des 35 % de retraite sur le pouvoir d’achat des futurs retraités, et à terme des 390 millions d’euros sur l’économie réunionnaise.
“Yves Jégo avait dit : "personne ne touchera à la majoration des retraites", et voilà qu’il nous demande de faire des propositions pour sa réduction, puis sa suppression. Et est-ce qu’il y a vraiment de la place pour la discussion lorsqu’il nous dit, - je n’ai pas de marge de manœuvre”, a dit Jean-Claude Bénard, présent à la réunion, mardi.
Le secrétaire général du syndicat Solidaires était encore sous le choc hier soir, alors qu’il rejoignait l’aéroport pour rentrer à La Réunion. “Yves Jégo a bien joué, il a présenté ce projet aux syndicats nationaux en disant que le gouvernement veut instaurer l’égalité au niveau des retraites et supprimer les excès. Les représentants syndicaux ne pouvaient être que d’accord avec lui”.
Aussi pour Jean-Claude Bénard, la cause est entendue. “Jégo a menti. Il avait dit que le gouvernement ne toucherait pas à l’Indemnité temporaire de retraite (ITR)”.
Christian Picard, secrétaire général de la FSU annonce d’ores et déjà la mobilisation générale contre ce projet. “Nous allons sans doute revoir notre position concernant la grève du 16 octobre prochain, et ce dès lundi lors de la rencontre de l’intersyndicale, au siège de l’Unsa au Moufia”.
“Nous savons quel est l’objectif de Matignon à terme. Après la suppression de la majoration des retraites, ce sera au tour de l’indexation sur les salaires des fonctionnaires”, ont conclu Jean-Claude Bénard et Christian Picard.
Jean Raymond Mondon, président du Conseil économique et social de La Réunion, a organisé hier soir une réunion de travail. Il participera cet après-midi à la conférence de presse de l’UNSA fonctionnaires. Lundi, l’intersyndicale se rencontrera au Moufia.
Aujourd’hui et lundi, les syndicalistes devraient commencer à mesurer l’impact de la suppression progressive de la majoration des 35 % de retraite sur le pouvoir d’achat des futurs retraités, et à terme des 390 millions d’euros sur l’économie réunionnaise.
“Yves Jégo avait dit : "personne ne touchera à la majoration des retraites", et voilà qu’il nous demande de faire des propositions pour sa réduction, puis sa suppression. Et est-ce qu’il y a vraiment de la place pour la discussion lorsqu’il nous dit, - je n’ai pas de marge de manœuvre”, a dit Jean-Claude Bénard, présent à la réunion, mardi.
Le secrétaire général du syndicat Solidaires était encore sous le choc hier soir, alors qu’il rejoignait l’aéroport pour rentrer à La Réunion. “Yves Jégo a bien joué, il a présenté ce projet aux syndicats nationaux en disant que le gouvernement veut instaurer l’égalité au niveau des retraites et supprimer les excès. Les représentants syndicaux ne pouvaient être que d’accord avec lui”.
Aussi pour Jean-Claude Bénard, la cause est entendue. “Jégo a menti. Il avait dit que le gouvernement ne toucherait pas à l’Indemnité temporaire de retraite (ITR)”.
Christian Picard, secrétaire général de la FSU annonce d’ores et déjà la mobilisation générale contre ce projet. “Nous allons sans doute revoir notre position concernant la grève du 16 octobre prochain, et ce dès lundi lors de la rencontre de l’intersyndicale, au siège de l’Unsa au Moufia”.
“Nous savons quel est l’objectif de Matignon à terme. Après la suppression de la majoration des retraites, ce sera au tour de l’indexation sur les salaires des fonctionnaires”, ont conclu Jean-Claude Bénard et Christian Picard.