
Ce vendredi matin, tous les acteurs de la filière dentaire à la Réunion se sont réunis devant la CGSS de Saint-Denis pour protester contre "la politique de santé low-cost que Madame Touraine, la ministre de la Santé, tente d'imposer aux Français".
"Marisol Touraine veut faire passer un avenant à la convention qui contrôlerait les tarifs", explique Damien Chaigneau, président de la Président FSDL (fédération des syndicats dentaires libéraux) Réunion.
Un danger pour la qualité des soins
"Le résultat serait une santé au rabais, un retour à la dentisterie des années 80 !". Si un arbitrage doit être opéré le 8 mars prochain par un agent de la Cour des Comptes, il craint qu'il ne soit pas en leur faveur.
Pour Damien Chaigneau, cet avenant "met en danger la qualité des soins, et donc la santé", en ce qu'il incite notamment à l'importation de fournitures moins chères et de qualité moindre.
Le désengagement de la sécurité sociale dans le milieu dentaire est également pointé du doigt, notamment en matière de prothèses dentaires, pour lesquelles le montant remboursé, de 107 euros, n'a pas varié depuis 30 ans.
"Si la sécurité avait pris en charge l'inflation, le reste à payer serait moindre pour les patients", tient-il à souligner, avant de résumer : "Si tout est low-cost, il n'y aura plus moyen de faire des soins correctement".
Pour Damien Chaigneau, cet avenant "met en danger la qualité des soins, et donc la santé", en ce qu'il incite notamment à l'importation de fournitures moins chères et de qualité moindre.
Le désengagement de la sécurité sociale dans le milieu dentaire est également pointé du doigt, notamment en matière de prothèses dentaires, pour lesquelles le montant remboursé, de 107 euros, n'a pas varié depuis 30 ans.
"Si la sécurité avait pris en charge l'inflation, le reste à payer serait moindre pour les patients", tient-il à souligner, avant de résumer : "Si tout est low-cost, il n'y aura plus moyen de faire des soins correctement".