Nicolas Sarkozy, [dès le lendemain du premier tour des élections présidentielles]urlblank:http://www.zinfos974.com/Polemique-entre-Sarkozy-et-Hollande-concernant-la-Fete-du-Travail_a40721.html , avait parlé de « fête du vrai travail » à propos du rassemblement qu’il souhaite organiser le 1er mai prochain. Une déclaration qui avait provoqué la colère de la gauche et des syndicats.
Hier, au TJ de TF1, le président sortant a assuré n’avoir jamais parlé de « fête du vrai travail ». Il fait donc marche arrière. Une « erreur de communication » qui voulait « jeter le discrédit sur les organisations syndicales en opposant les vrais travailleurs aux autres, c’est-à-dire les fainéants », indique Patrick Corré, secrétaire général de la CGTR Educ’action, qui se demande si Nicolas Sarkozy « découvre tout à coup qu’il y a un 1er mai alors qu’il est en difficulté entre les deux tours. Il ne s’est jamais préoccupé du travailleur auparavant ».
Pour le syndicaliste, le leader de l’UMP a voulu, « même s’il a merdé » en parlant de « fête du vrai travail », attaquer « les corps intermédiaires qui feraient de la résistance et qu’il tient pour responsables de l’échec de ses réformes ». Il aurait tenté « maladroitement » de « viser l’électorat FN » pour sa réélection.
Patrick Corré tient à préciser que le 1er mai « est la journée internationale de la fête des travailleurs », tandis que les propos de Nicolas Sarkozy lui « rappelle le slogan pétainiste du travail, de la famille et de la patrie ».