

Accroissement des relations bucco-génitales et du nombre de partenaires
Selon une étude publiée par le CDC (Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies), le papillomavirus, transmis sexuellement lors de rapports bucco-génitaux, serait responsable de cette augmentation.
Les recherches montrent, selon les chercheurs cités sur Libération.fr, "un accroissement de la fréquence des cancers oropharyngés avec une proportion croissante de ces tumeurs résultant d’une infection de papillomavirus humains chez des sujets devenus sexuellement actifs très jeunes et ayant eu de multiples partenaires".
En somme, les principales causes sont dues à un accroissement des relations bucco-génitales et à l’accroissement du nombre de partenaires.
Encore des papillomavirus…
Ce constat a conduit le centre international de recherche sur le cancer à reconnaître ces papillomavirus comme étant des facteurs à risques pouvant provoquer des cancers oropharyngés, en plus du tabagisme et de la consommation d’alcool, les causes traditionnelles.
Les papillomavirus sont, en effet, plus connus comme étant la cause principale des cancers du col de l’utérus. Rappelons qu’il existe deux vaccins préventifs qui ont fait leur preuve chez les jeunes filles avant qu’elles ne deviennent sexuellement actives.
Pour le Dr Torbjörn Ramqvist, co-auteur de cette étude, cité sur 20 minutes.fr, "la possibilité que nous soyons confrontés à une épidémie de cancers de la voie buccale résultant d’infections avec des papillomavirus exige toute notre attention".
Un peu d’optimisme…
Toutefois, les études réalisées montrent que les pronostics de survie sont meilleurs pour un cancer de la cavité buccale résultant d’une infection de papillomavirus que ceux provoqués par le tabac ou l’alcool. Et pour relativiser, notons que le cancer de l’amydale et de la base de la langue représentent 90% des cancers de la cavité buccale.