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La famille de Johan Stuppa dans l’incompréhension face au verdict

Bacar Amadi Maoulida a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour vol avec violence ayant entrainé la mort et Ahmed Aycham a écopé d’une peine de 10 ans pour violences volontaires en réunion ayant causé la mort sans intention de la donner.

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 27 avril 2016 à 16H43
« Déçus, même très très déçus ». Par ces seuls mots lâchés avant de quitter le tribunal, toute la détresse transparait dans les yeux et sur les visages de l’épouse et de la mère de Johan Stuppa.[ L’homme de 33 ans avait été battu à mort sur le front de Saint-Pierre après avoir tenté de récupérer sa sacoche volée.]urlblank:http://www.zinfos974.com/Johan-Stuppa-Tue-pour-avoir-ete-trop-serviable_a100428.html

« Ce sont des gens qui sont en grande souffrance »
 
Maître Djalil Gangate, l’avocat de la famille, explique qu’ils « ne comprennent pas et c’est vrai que cette décision les affecte et les touche énormément. Ils ne s’y attendaient pas. La peine de prison ne ramène pas la vie à quelqu’un, mais en attendant ce sont des gens qui sont en grande souffrance. Ils sont partis avec un sentiment d’incompréhension ».
 
Pendant sa plaidoirie, Maître Gangate a condamné un « tel déchaînement de violence pour une sacoche et un téléphone. Il n’y a pas d’humanité là-dedans ! », s’est-il exclamé. « Ils ont causé des dégâts immenses, irréparables » , a ainsi conclu l’avocat de la famille.

 

L’avocat général parle également d’un « déchaînement d’une violence que les témoins qui ont assisté à la scène n’ont jamais vue ». Il requiert contre Bacar Amadi Maoulida 20 ans de réclusion criminelle, assortis d’une peine de sûreté des deux tiers. Et contre Ahmed Aycham, il requiert 15 ans de réclusion criminelle assortis d’une peine de sûreté des deux tiers également. Les jurés en ont décidé autrement.

 

L’avocat de l’accusé principal estime que « la justice est passée, c’est la justice des hommes. Ce n’est peut-être pas la justice des victimes. Mon client peut s’estimer satisfait de la clémence des jurés ». Il avait pourtant lui-même reconnu la « violence animale » de son client.
 
L’avocate du complice aura obtenu la requalification des faits et la cour a estimé qu’Ahmed Aycham n’avait pas d’implication dans le vol de sacoche et de téléphone. « La condamnation est plutôt une satisfaction sur cette décision. On ne fera pas appel ».

 

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