Danil Radjan a été retrouvé mort samedi au sous-sol du centre commercial La City à Ivandry
La famille d’un Français de la communauté Karane de Madagascar appelle la justice malgache et française à collaborer. Danil Radjan a été retrouvé mort samedi 19 septembre vers 19h45 à Ivandry, un quartier de la capitale Antananarivo. A cette heure-là, le commerçant avait pour habitude de rentrer chez lui dans les locaux d'habitation du centre commercial. Âgé de 44 ans, ce père de trois enfants laisse derrière lui une famille sans réponse sur ce qu’ils qualifient d’assassinat.
La femme du défunt et sa famille s’en remettent à la diligence des enquêteurs malgaches mais demande également à la justice française de mener également une enquête parallèle afin de percer le mystère de cette disparition brutale. Il faut dire que la famille Radjan a déjà eu affaire à la justice, à tort, selon ses proches.
"Danil Radjan et son frère Moustapha avaient été impliqués à tort dans des affaires en justice en 2013. La défense évoquait « une machination dont ils étaient victimes ». Après avoir été relaxé, Moustapha Radjan fut la cible de tireurs en moto à Ambatobe en 2017. Un attentat qui a failli lui coûter la vie et nécessitait une intervention à La Réunion. Il en porte les séquelles encore aujourd'hui. Ce crime perpétré à l’encontre de Danil n’est donc pas anodin", selon sa famille.
"Les adversaires des frères Radjan ont toujours tenté de les diaboliser"
"De son vivant, des gens n’ont cessé de salir l’image de mon conjoint. Il a déjà été incarcéré pour des choses dont il n’était pas responsable comme une affaire de bombe artisanale, et j’en passe. Là, il y a élimination physique, je pense qu’ils sont allés trop loin. Notre bien aimé Danil Radjan a été lâchement assassiné. Mes enfants se retrouvent sans père et moi sans mari, je ne vous décrirai pas la galère que nous subissons désormais, mais nous restons solidaires. Nous essayons d’être forts malgré tout", témoigne la femme de Danil Radjan.
"Les adversaires des frères Radjan ont toujours tenté de les diaboliser. Leur dignité a été traînée dans la boue. Humiliés, calomniés, attaqués sur tous les fronts, les frères n'ont eu de cesse de subir les invectives de leurs détracteurs. Avec ce meurtre sordide, nous y voyons un moyen mis en oeuvre pour classer certains dossiers. Nous avons déposé plainte auprès de la brigade criminelle et nous nous mettons à disposition pour coopérer. Cet appel à une mobilisation des forces de l’ordre s’avère nécessaire", déclare la famille. Elle espère avoir une réponse de potentiels témoins pouvant conduire à faire la lumière sur cette affaire. C'est pourquoi ils ont lancé un appel auprès du Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie Nationale et du Ministre de la Sécurité Publique de Madagascar afin que, "dans le pays, les enquêtes aboutissent. Danil Radjan étant citoyen français, nous nous remettons également à la justice française pour mener une enquête en parallèle avec les forces de l’ordre."
La famille est appuyée par le Collectif des Français d'Origine Indienne à Madagascar (CFOIM) qui "condamne cet acte de barbarie".
La femme du défunt et sa famille s’en remettent à la diligence des enquêteurs malgaches mais demande également à la justice française de mener également une enquête parallèle afin de percer le mystère de cette disparition brutale. Il faut dire que la famille Radjan a déjà eu affaire à la justice, à tort, selon ses proches.
"Danil Radjan et son frère Moustapha avaient été impliqués à tort dans des affaires en justice en 2013. La défense évoquait « une machination dont ils étaient victimes ». Après avoir été relaxé, Moustapha Radjan fut la cible de tireurs en moto à Ambatobe en 2017. Un attentat qui a failli lui coûter la vie et nécessitait une intervention à La Réunion. Il en porte les séquelles encore aujourd'hui. Ce crime perpétré à l’encontre de Danil n’est donc pas anodin", selon sa famille.
"Les adversaires des frères Radjan ont toujours tenté de les diaboliser"
"De son vivant, des gens n’ont cessé de salir l’image de mon conjoint. Il a déjà été incarcéré pour des choses dont il n’était pas responsable comme une affaire de bombe artisanale, et j’en passe. Là, il y a élimination physique, je pense qu’ils sont allés trop loin. Notre bien aimé Danil Radjan a été lâchement assassiné. Mes enfants se retrouvent sans père et moi sans mari, je ne vous décrirai pas la galère que nous subissons désormais, mais nous restons solidaires. Nous essayons d’être forts malgré tout", témoigne la femme de Danil Radjan.
"Les adversaires des frères Radjan ont toujours tenté de les diaboliser. Leur dignité a été traînée dans la boue. Humiliés, calomniés, attaqués sur tous les fronts, les frères n'ont eu de cesse de subir les invectives de leurs détracteurs. Avec ce meurtre sordide, nous y voyons un moyen mis en oeuvre pour classer certains dossiers. Nous avons déposé plainte auprès de la brigade criminelle et nous nous mettons à disposition pour coopérer. Cet appel à une mobilisation des forces de l’ordre s’avère nécessaire", déclare la famille. Elle espère avoir une réponse de potentiels témoins pouvant conduire à faire la lumière sur cette affaire. C'est pourquoi ils ont lancé un appel auprès du Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie Nationale et du Ministre de la Sécurité Publique de Madagascar afin que, "dans le pays, les enquêtes aboutissent. Danil Radjan étant citoyen français, nous nous remettons également à la justice française pour mener une enquête en parallèle avec les forces de l’ordre."
La famille est appuyée par le Collectif des Français d'Origine Indienne à Madagascar (CFOIM) qui "condamne cet acte de barbarie".
