Vendredi dernier, au Sénat, dans le cadre d'une conférence "Outre-mer et devise républicaine" organisée dans le cadre de l'année 2011 des outre-mer, Véronique Bertile, maitre de conférences à l'Université de Bordeaux IV et membre du CERCCLE (Centre d'éducation et de recherches comparatives sur les constitutions, les libertés et l'Etat) a tenu à rétablir certaines vérités lors de son intervention sur "L'exigence de solidarité nationale".
"La solidarité nationale en Outre-mer se présente comme une solidarité assistance", explique-t-elle, "certains n'hésitent pas outre-mer à dire qu'elle est un du, l'aide française actuelle ne serait que la réparation de trois siècles de colonisation et d'esclavage", souligne Véronique Bertile.
"Sur un terrain plus juridique cette solidarité nationale découle d'une appartenance à la République et de l'application de l'égalité des droits, elle profite à l'outre-mer comme elle profite aux collectivités métropolitaines", ajoute-t-elle.
Selon Véronique Bertile, le coût de la solidarité nationale doit être "relativisée". Pour cela elle s'appuie sur les "légendes" répandues, "la dépense budgétaire et sociale par habitant reste encore largement inférieure en outre-mer à ce qu'elle est en métropole", ajoutant avec humour "et je ne parle pas de la Corse", ce qui a provoqué les rires de la salle.
"Un tel raisonnement de comptable n'est pas satisfaisant", affirme-t-elle, car pour la maitre de conférences, les français qu'ils soient ultra-marins ou de l'hexagone "participent au même destin national collectif".
Véronique Bertille conclut que les habitants des Dom "se sentent et se veulent Français pour des raisons historiques, culturelles. Leur attachement à la mère patrie, n'est pas un attachement subventionné, mais une volonté commune de vivre ensemble".
"La solidarité nationale en Outre-mer se présente comme une solidarité assistance", explique-t-elle, "certains n'hésitent pas outre-mer à dire qu'elle est un du, l'aide française actuelle ne serait que la réparation de trois siècles de colonisation et d'esclavage", souligne Véronique Bertile.
"Sur un terrain plus juridique cette solidarité nationale découle d'une appartenance à la République et de l'application de l'égalité des droits, elle profite à l'outre-mer comme elle profite aux collectivités métropolitaines", ajoute-t-elle.
Selon Véronique Bertile, le coût de la solidarité nationale doit être "relativisée". Pour cela elle s'appuie sur les "légendes" répandues, "la dépense budgétaire et sociale par habitant reste encore largement inférieure en outre-mer à ce qu'elle est en métropole", ajoutant avec humour "et je ne parle pas de la Corse", ce qui a provoqué les rires de la salle.
"Un tel raisonnement de comptable n'est pas satisfaisant", affirme-t-elle, car pour la maitre de conférences, les français qu'ils soient ultra-marins ou de l'hexagone "participent au même destin national collectif".
Véronique Bertille conclut que les habitants des Dom "se sentent et se veulent Français pour des raisons historiques, culturelles. Leur attachement à la mère patrie, n'est pas un attachement subventionné, mais une volonté commune de vivre ensemble".