Observateur critique de l’itinéraire et des méthodes de Gilbert Annette, j’ai pointé depuis quelques temps nombre d’éléments qui interrogent la démocratie au PS local et à Saint-Denis.
J’ai disserté notamment sur les méthodes de Gilbert Annette, sur son incompétence, sur son manque de vision du développement de la ville, sur son appétit effréné de pouvoir, sur son sens poussé de la famille, sur le non respect de la parole donnée, sur le peu de cas fait de la démocratie et de l’intérêt général.
Aujourd’hui, à l’intérieur même de la fédération locale du parti socialiste, l’édifice se fissure, les langues se délient, les secrets de famille s’étalent sur la place publique. Tout ce que l’on pressentait, devinait, se confirme et éclabousse une nouvelle fois la famille socialiste.
Gilbert Annette aurait donc remis le couvert et avec lui tout une bande de complices affairistes qui se serait aussi sali les mains pour goûter avec les rébibochés du premier et du second tour, au pouvoir à tout prix.
Il apparaît donc qu’il y ait eu fraude massive et organisée, que le Maire de Saint-Denis a instrumentalisé le parti pour en faire un appareil au service de sa seule ambition, en écartant ceux nombreux et de qualité, qui pouvaient lui faire de l’ombre, en gardant autour de lui sa famille et les alimentaires prêts à tout et attendant la « sousoupe » promise.
Sans ces malversations, il ne serait pas aujourd’hui responsable du PS local ni la fifille candidate aux européennes ! Certains responsables socialistes avaient pourtant tiré la sonnette d’alarme et alerté en vain les instances parisiennes.
La question est maintenant de savoir que faire de ces nouveaux éléments d’une gravité extrême.
N’est-il pas temps d’aller en justice pour crever une bonne fois pour toute cet abcès qui gangrène depuis trop longtemps la vie de la fédération locale ?
Cela demande évidemment un sacré courage que les responsables socialistes locaux n’ont peut-être pas, ce qui serait bien dommage !
Ils ne peuvent pas refaire l’histoire mais n’ont en tout cas pas le droit de faire l’autruche devant l’attente des vrais socialistes de la Réunion. Cette réaction passe en premier lieu par la démission rapide, volontaire ou forcée, de Gilbert Annette de son poste de premier secrétaire ainsi que de sa radiation à vie du parti socialiste, tout comme celle de ses complices qui doivent aussi être démasqués.
Au cas contraire, le doute serait permis sur la santé démocratique de toute la fédération et de tous ses responsables.
La sentinelle (qui n’avait pas tort).
