
La synthèse des travaux remis à la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DEAL) par le cabinet conseil Sagis et publiée ce 26 février offre une lecture chiffrée de l’impact économique de la crise requin à la Réunion.
Sur la période 2011-2014, une perte globale de l’ordre de 33 millions d'euros a été estimée depuis le début de la crise requin, pour ne prendre que les pertes touristiques extérieures et celles des filières de loisirs les plus touchées.
La ventilation de ces pertes d'affaires touche en premier lieu les "dépenses touristiques ", soit 20 millions € de manque à gagner, 7 millions de "publicité négative nationale", 5 millions rien que pour la "filière surf", 1.33 million sur l'activité "plongée" et 300.000 euros pour la "voile et le kayak".
Ce chiffrage ne prend pas en compte les pertes de chiffres d'affaires des autres opérateurs situés sur les zones en baisse de fréquentation, non quantifiable.
Mais le préjudice est plus important pour l’île si l’on prend en compte le recul de l’attractivité touristique de la destination par essence immatérielle.
La crise requin affecte aussi la dépense publique
Environ 4 millions d'euros ont été directement engagés depuis 2011, principalement en études et tests de sécurisation (dernier point à la mi-2014).
Cette mobilisation financière l'a été principalement par l'Etat (2.1 millions €), suivi de la Région (500.000 € + 250.000 € encore à mandater ?), la commune de Saint Paul (435.000 €), Saint Leu (95.000 €), l’Etang Salé (140.000 € dont Civis), Saint Pierre (46.000 €). L'Europe a aussi contribué à hauteur de 297.000 €.
Sur la période 2011-2014, une perte globale de l’ordre de 33 millions d'euros a été estimée depuis le début de la crise requin, pour ne prendre que les pertes touristiques extérieures et celles des filières de loisirs les plus touchées.
La ventilation de ces pertes d'affaires touche en premier lieu les "dépenses touristiques ", soit 20 millions € de manque à gagner, 7 millions de "publicité négative nationale", 5 millions rien que pour la "filière surf", 1.33 million sur l'activité "plongée" et 300.000 euros pour la "voile et le kayak".
Ce chiffrage ne prend pas en compte les pertes de chiffres d'affaires des autres opérateurs situés sur les zones en baisse de fréquentation, non quantifiable.
Mais le préjudice est plus important pour l’île si l’on prend en compte le recul de l’attractivité touristique de la destination par essence immatérielle.
La crise requin affecte aussi la dépense publique
Environ 4 millions d'euros ont été directement engagés depuis 2011, principalement en études et tests de sécurisation (dernier point à la mi-2014).
Cette mobilisation financière l'a été principalement par l'Etat (2.1 millions €), suivi de la Région (500.000 € + 250.000 € encore à mandater ?), la commune de Saint Paul (435.000 €), Saint Leu (95.000 €), l’Etang Salé (140.000 € dont Civis), Saint Pierre (46.000 €). L'Europe a aussi contribué à hauteur de 297.000 €.