L’insee publie une note économique en ce début mars sur la situation de l’emploi salarié marchand du 3e trimestre 2013. Il se maintient grâce aux services et à l’industrie mais l’emploi dans les secteurs marchands accuse un ralentissement marqué par rapport aux chiffres du second trimestre 2013.
Ainsi, au 3e trimestre 2013, l’emploi salarié dans les secteurs marchands progresse de 0,8%, à un rythme plus faible qu’au 2e trimestre (+ 1,5%). Sur les douze derniers mois, l’emploi salarié augmente de 1,1%. Les créations d’emplois au 3e trimestre 2013 sont portées principalement par les services et l’industrie.
Le secteur des services demeure dynamique (+ 1,3%), même si la croissance est plus faible qu’au 2e trimestre (+ 2,0%). Tous les secteurs des services créent des emplois, sauf l’information et la communication (- 2,4%). Les pertes d’emplois dans ce secteur concernent principalement la presse écrite et l’audiovisuel.
Deux secteurs contribuent particulièrement à la croissance de l’emploi dans les services. L’enseignement, santé humaine et action sociale (+ 1,8%) et les « autres activités de services » (+ 2,5%) bénéficient comme au 2e trimestre du développement des contrats aidés. Après un 2e trimestre en forte croissance, les services administratifs et de soutien qui comprennent notamment l’intérim continuent à croître, mais à un rythme moins soutenu (+ 1,2% contre + 2,9%).
Le secteur de l’hébergement/restauration crée toujours des emplois (+ 0,9%), grâce à la restauration (+ 1,6%). L’hébergement perd des emplois (- 1,2%). Comme chaque année avec le lancement de la campagne sucrière en juillet, l’industrie est dynamique au 3e trimestre (+ 2,2%), en particulier dans l’industrie agroalimentaire (+ 6,0%). La hausse est plus forte que celle enregistrée à la même période en 2012 (+ 1,7% dans l’industrie et + 4,6% dans l’agroalimentaire).
L’emploi dans le commerce se replie (- 0,4%) après un 2e trimestre en hausse de 0,9%. Sur un an, l’activité reste cependant orientée à la hausse (+ 0,6%). Dans la construction, l’emploi recule (- 0,5%) et annule ainsi les résultats positifs du 2e trimestre. Sur les 12 derniers mois, il se rétracte de 4,6%.