Un rapport d’experts parrainés par l’Organisation des Nations Unies a révélé le lundi 9 janvier que le trou dans la couche d’ozone pourrait être résorbé et se reconstituer dans les quatre décennies à venir. La couche d’ozone protège la Terre des rayonnements solaires ultraviolets.
En 1985, en Antarctique pour la première fois puis en Arctique en 2011, une diminution conséquente de l’épaisseur de la couche d’ozone était observée. Plusieurs zones dont le Chilli, l’Australie et la Nouvelle-Zelande étaient particulièrement atteintes par ce phénomène, à savoir que lorsqu’il n’y a plus ce « filtre protecteur », les ultraviolets qui sont des agents mutagènes peuvent passer facilement et détériorer l’ADN, ce qui provoque cancers et baisse du système immunitaire…
La couche d’ozone devrait entièrement se reconstituer dans les quatre décennies à venir soit « environ 2066 au-dessus de l’Antarctique, 2045 au-dessus de l’Arctique et 2040 dans le reste du monde », selon ces experts. Ces derniers affirment que « l’élimination progressive de près de 99 % des substances interdites qui détruisent l’ozone a permis de préserver la couche d’ozone et contribué de façon notable à sa reconstitution ». Selon eux, cet amendement devrait ainsi permettre d’éviter un réchauffement de 0,3 à 0,5°C d’ici à 2100.