Après la démission forcée de Maurice Gironcel, pour cause d’inéligibilité décrétée par la justice, puis celles de Jean-Claude Fidji et Thierry Robert, pour cause d’élections annulées, la Commission permanente du Conseil général ressemble à un panier percé.
Certes Jean-Claude Fidji et Thierry Robert ont été réélus ce week-end, mais ils ne retrouveront cependant pas automatiquement leurs postes, avec les avantages qui vont avec (voiture, GSM, etc…). Il leur faudra en repasser par une élection. Et c’est là que le bât blesse. Tout n’est pas aussi simple. La preuve, le remplacement de Maurice Gironcel n’a toujours pas eu lieu, alors qu’il a quitté ses fonctions depuis de longs mois.
En cas de nouvelles élections, c’est toute la Commission permanente qui va être dissoute avant d’être renouvelée. Or, les équilibres internes à la majorité de Nassimah Dindar sont très fragiles, et le seront de plus en plus à l’approche des Régionales, chaque camp essayant de mettre la main sur l’appareil du Département.
Si c’est trop compliqué et que ça devait risquer de faire exploser sa majorité, la présidente aura toujours la possibilité de ne pas remplacer les postes vacants. De choisir le statu quo. Ça ne devrait pas se voir de trop, la commission permanente comptant pas moins de 30 élus, sur un total de 49…
Mais ce serait une sacré preuve de faiblesse de la Présidente…