Deux nouveaux pays vont rejoindre la coalition internationale contre l’État islamique. Hier, le parlement turc a approuvé à une très large majorité une résolution autorisant l’armée à mener des opérations contre les jihadistes de l’EI. Ce vendredi, l’Australie a également donné son accord pour des frappes aériennes contre le groupe jihadiste.
Le contingent australien sera composé de huit chasseurs Super Hornet, d’un appareil d’alerte et de contrôle, d’un avion ravitailleur en vol, de 400 membres de l’armée de l’air et de 200 membres des forces spéciales.
Si l’envoi de personnel pour des frappes aériennes était prévisible, la présence de troupes au sol est une nouveauté, même pour des activités de conseil auprès de l’armée irakienne. Depuis plusieurs semaines, Canberra est en état d’alerte maximal après avoir appris que des jihadistes présumés ont tenté de préparer des attaques sur son sol.
La Turquie, elle, sort de sa réserve militaire. Après plusieurs semaines d’hésitations -et de refus-, Ankara a autorisé le stationnement sur son sol de troupes étrangères, tout en demandant à la coalition d’aller au-delà des frappes aériennes.