La plus forte éruption solaire depuis 2005 est survenue dimanche 22 janvier. Elle a commencé a frapper la planète Terre ce mardi, l’exposant à des particules magnétiques qui pourraient perturber les communications satellites.
Selon Doug Biesecker, physicien au centre de prévision météorologique spatiale de l’Administration Nationale des Océans et de l’Atmosphère (NOAA), cité par Le Figaro: « L’éruption elle-même n’avait rien de spectaculaire, mais elle a projeté dans l’espace une masse coronale à la vitesse phénoménale de 6,4 millions de km/h ». La masse coronale étant un nuage de plasma au champ magnétique intense.
Cette « tempête géomagnétique » est classée au niveau 3 sur l’échelle de classification établie par la NOAA comprenant cinq palliers. Elle est donc considérée comme forte.
A juste titre donc, elle pourrait provoquer des perturbations dans les systèmes informatiques des satellites ainsi que dans les communications radio au niveau des pôles. La navigation aérienne, les plateformes pétrolières et les explorateurs pourraient même être confrontés à quelques problèmes dans les zones polaires. On pourrait s’attendre à des pannes de radio pouvant ainsi forcer les compagnies aériennes à rediriger certains vols, annonce le Boston Globe.
Or, selon Todd Hoeksema, astronome à Stanford, les scientifiques sont toujours dans l’impossibilité de prédire ces événements majeurs du soleil, pourtant ces « éruptions solaires constituent une triple menace pour la technologie sur Terre ».
Selon Le Parisien, en mars 1989, une tempête géomagnétique conséquence d’une puissante éruption solaire avait provoqué le déclenchement des machinismes de protection des lignes de transports d’électricité au Québec, produisant une panne générale neuf heures durant…