
Thomas* n’est pas du genre père de famille modèle. En couple depuis 16 ans avec Cynthia*, ils ont trois enfants. Selon plusieurs témoignages, le père de famille devient violent dès qu’il boit. La mère de famille ne se laisse pas faire et rend les coups, même si elle n’a pas le dessus.
Le Tamponnais a déjà été condamné pour des faits de violences conjugales il y a quelques années. Il n’a pas terminé son stage contre les violences intrafamiliales (VIF) car il n’avait pas payé les sommes requises.
Si la violence a régulé leur quotidien, un cap a été franchi le 1er juillet 2020. La mère a reçu un léger coup de couteau et l’aîné des enfants plusieurs coups de poing. Quand la juge lui demande s’il est violent avec ses enfants, la réponse va faire frémir l’auditoire. "C’est pas violent de corriger quelqu’un", lâche-t-il comme une évidence.
"Tout s’est arrêté par magie"
Pour lui, étouffer son enfant de 10 ans sous un matelas parce qu’il se bat avec son cousin ou frapper sa compagne à Miel Vert semble plus relever d’un geste pédagogique que d’une punition qui va trop loin. Les témoignages de sa belle-soeur ou des voisins viennent pourtant corroborer l’idée que le père de famille a la main lourde.
Pourtant, invitée à s’exprimer à la barre, Cynthia va totalement dédouaner son compagnon. Elle assure que depuis la plainte, tout s’est arrangé. Thomas aurait arrêté de boire et va faire une formation prochainement. Bref, la paix est revenue.
Un discours qui ne convainc pas la procureure. "C’est un dossier effrayant. Pourtant, à les écouter, on a l’impression que c’est du passé, que tout est rentré dans l’ordre. Si tout le monde est heureux, pourquoi les enfants racontent ces horreurs? Il y a des témoignages qui font froid dans le dos et pourtant tout s’est arrêté par magie. Je suis inquiète pour les enfants. Je ne crois pas en la rémission miraculeuse de monsieur".
C’est pourquoi elle requiert une peine de 12 mois de prison avec sursis afin de s’assurer qu’il ne reparte pas dans la violence à la moindre contrariété. Le tribunal va se montrer plus clément en le condamnant à 9 mois de prison avec sursis. Il doit également effectuer son stage VIF à ses frais et doit se faire soigner contre son addiction à l’alcool.
Le Tamponnais a déjà été condamné pour des faits de violences conjugales il y a quelques années. Il n’a pas terminé son stage contre les violences intrafamiliales (VIF) car il n’avait pas payé les sommes requises.
Si la violence a régulé leur quotidien, un cap a été franchi le 1er juillet 2020. La mère a reçu un léger coup de couteau et l’aîné des enfants plusieurs coups de poing. Quand la juge lui demande s’il est violent avec ses enfants, la réponse va faire frémir l’auditoire. "C’est pas violent de corriger quelqu’un", lâche-t-il comme une évidence.
"Tout s’est arrêté par magie"
Pour lui, étouffer son enfant de 10 ans sous un matelas parce qu’il se bat avec son cousin ou frapper sa compagne à Miel Vert semble plus relever d’un geste pédagogique que d’une punition qui va trop loin. Les témoignages de sa belle-soeur ou des voisins viennent pourtant corroborer l’idée que le père de famille a la main lourde.
Pourtant, invitée à s’exprimer à la barre, Cynthia va totalement dédouaner son compagnon. Elle assure que depuis la plainte, tout s’est arrangé. Thomas aurait arrêté de boire et va faire une formation prochainement. Bref, la paix est revenue.
Un discours qui ne convainc pas la procureure. "C’est un dossier effrayant. Pourtant, à les écouter, on a l’impression que c’est du passé, que tout est rentré dans l’ordre. Si tout le monde est heureux, pourquoi les enfants racontent ces horreurs? Il y a des témoignages qui font froid dans le dos et pourtant tout s’est arrêté par magie. Je suis inquiète pour les enfants. Je ne crois pas en la rémission miraculeuse de monsieur".
C’est pourquoi elle requiert une peine de 12 mois de prison avec sursis afin de s’assurer qu’il ne reparte pas dans la violence à la moindre contrariété. Le tribunal va se montrer plus clément en le condamnant à 9 mois de prison avec sursis. Il doit également effectuer son stage VIF à ses frais et doit se faire soigner contre son addiction à l’alcool.