L’histoire de la Soucoupe volante va encore faire couler de l’encre. [Trois ans après la fermeture de l’emblématique discothèque des hauts du sud à la Plaine des Cafres]urlblank:https://www.zinfos974.com/La-discotheque-la-Soucoupe-volante-ferme-ses-portes-definitivement_a102013.html , Bruno Dijoux en reprend la gérance mais sous une nouvelle entité.
Pour accompagner les travaux, la musique résonne dans la discothèque depuis quelques jours. L’ancien gérant Didier Grondin avait dû mettre les clés sous la porte suite au passage de la commission de sécurité. Sa société, en difficulté financière, était dans l’impossibilité de mettre le bâtiment aux normes.
Le nouveau gérant est le neveu de Madame Philippe Payet, celle qui avait construit la salle d’animation le « Parasol d’Hortensia » en 1959. Bruno Dijoux, truelle à la main, n’est pas peu fier. Il compte redonner à la boîte de jour, ouverte le dimanche après-midi, « un nouveau standing », mais entend aussi garder un certain cachet « populaire ».
Via sa société « Sovodi », Bruno Dijoux joue à fond la carte de l’histoire des lieux. Le 31 juillet 1968, Lucé Fontaine assure avoir vu une soucoupe volante atterrir non loin du restaurant et avoir assisté à une rencontre du troisième type*. Le nom colle depuis à la peau de l’établissement. L’ambiance distillée est chaude, parfois électrique durant ces après-midis dominicaux et contrastait avec la fraîcheur des hauts. 51 ans plus tard, on reste dans la science-fiction mais sous une nouvelle entité. L’ex-Soucoupe volante garde cependant ses deux salles. La salle rétro avec orchestre cuivre devient la « zone 51 » et celle pour les plus jeunes la « salle Avatar ».
« Je veux redonner de l’animation à la Plaine des Cafres », se réjouit le nouveau gérant. Avant l’ouverture prévue pour août prochain – exclusivement le dimanche après-midi pour le moment – reste encore des travaux à mener, notamment en matière d’accessibilité. Le passage de la commission départementale de sécurité est prévu pour la mi-juillet. « Je veux faire les choses dans la légalité », assure Bruno Dijoux.
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* »Le Tampon au fil du temps », Enis Rockel, Les Amis de l’Université, Epica Editions, St-André, juillet 2015.